Louange et Arts à Vevey : pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître

mercredi 02 février 2011

Une journée de formation « Louange et arts » s'est déroulée à Vevey samedi dernier. Sept ateliers animés par d'excellents formateurs ont permis à 87 animateurs de louange de nos Eglises de progresser dans leur service. Les organisateurs de cette journée forment eux-mêmes un groupe de louange nommé « Se1l ». A découvrir !

« On aimerait bien rassembler une quarantaine de personnes », rêvait Stéphane Lüthi il y a quelques mois. Mais le 29 janvier dernier, 87 personnes sont venues du Valais, de Genève et de toutes les régions du Canton de Vaud pour participer, à Vevey, à une journée de formation à la conduite de la louange. Les organisateurs – Carine Wahlen-Lüthi, Benoît Dubray et Stéphane Lüthi – étaient aux anges.

Cette journée de formation – appelée « Louange et arts » – a proposé sept ateliers animés par autant de spécialistes confirmés. Chaque participant a choisi un atelier, reçu un enseignement et contribué à l'élaboration d'un projet.

Les visages multiples de la louange

Dans les locaux de l'Eglise évangélique la Passerelle, sous la conduite du compositeur et interprète Olivier Cheuwa, deux groupes se sont lancé dans la composition, l'interprétation et l'accompagnement d'un chant. Dans une salle voisine, sous la supervision de Christine et Fredo Bovigny, on a appris à confectionner et à utiliser des bannières. Pendant que certains travaillaient à la machine à coudre, d'autres apprenaient à manifester leurs sentiments spirituels en faisant évoluer des drapeaux de différentes couleurs. Tout un art ! A l'étage au-dessus, un groupe travaillait l'improvisation musicale sous la houlette d'Alain Pache.
Dans la salle de culte, un groupe de jeunes filles et de dames s’est perfectionné en chorégraphie et en danse avec Julian Aitken. Il s'agissait de trouver les mouvements qui accompagneraient les paroles et la musique d'un cantique. Juste à côté, des personnes à peine plus âgées réfléchissaient, avec Etienne Rochat, à la louange prophétique, puis se lançaient dans une mise en pratique bienfaisante.

Des chrétiens soucieux de se former pour mieux servir

Au temple de Corsier, des hommes de tous âges s'adonnaient à l'art difficile de la sonorisation avec Daniel Löliger. « On prévoit des changements dans notre salle de culte, y compris une nouvelle sono, a expliqué Raymond Henchoz de l'Eglise évangélique (FREE) de Château-d'Oex, alors je suis venu me documenter ». Quant à Didier Jouvenat, il a dit sa satisfaction: « Avec un pro de la sono, on peut poser nos questions. Et puis, la sono, c'est un vrai service. Tout le monde l'oublie quand elle fonctionne... et tout le monde s'énerve quand il y a un problème ».
Dans la salle informatique d'une école de Blonay, l'ambiance était jeune et masculine : un groupe s'initiait au « VJing ». Une pratique qui consiste, grâce à des logiciels de création vidéo, à illustrer de manière plus ou moins figurative les musiques et les chants d'un moment de louange.
En fin de journée, les groupes se sont rassemblés dans la salle de culte de la Passerelle. Ils ont présenté le résultat de leurs travaux. Ensuite, une soirée de louange a permis de mettre en pratique ce qui avait été appris, tout en vivant un moment fort de communion avec Dieu.
Cette journée de formation a montré à quel point la louange est devenue un élément central dans la vie de nos Eglises. Chaque dimanche, une armée de chrétiens exercent avec beaucoup de sérieux et de consécration leurs talents de musiciens, chanteurs, danseurs, chorégraphes ou prophètes. Ainsi, les temps de louange sont bien plus que de la prière en musique. Ce sont de véritables événements audio-visuels.
Claude-Alain Baehler

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