En cadeau : « Le goût de vivre » du CD « Le retour »
Pour moi, Dieu s'invite à la fête lorsqu'on prend le temps de s'arrêter, de regarder autour de soi, d'échanger, de partager un repas, d'être sensible à la solitude de ceux qui nous entourent. J'ai grandi au Cameroun avant d'émigrer au Canada, puis en Suisse. Le fait d'avoir quitté mon pays, d'avoir été déraciné loin de ma famille d'origine, m’a rendu sensible à l'importance des relations humaines.
75 à la fête !
Il y a une dizaine d'années, alors que j'habitais à Montréal, j'en ai eu marre de fêter Noël en petit comité, à coté de beaucoup de gens seuls. J'ai donc décidé d'organiser la fête et d'inviter des amis. La première année, nous étions cinq. L'année suivante, nous étions 75. Il m'a fallu louer une salle de conférence dans un hôtel.
Parmi les participants, il y avait beaucoup d'étrangers. Ceux-ci vivaient au Canada, loin de leur famille. Mais j'ai été surpris de rencontrer également pas mal de Québécois seuls. Dans cette assemblée, il y avait des croyants et des autres. C'était « tout public ».
Durant cette fête de Noël, nous avons eu de bons échanges, joyeux et respectueux. J'ai contribué en chantant. Il y avait une ambiance du tonnerre. L'agent de sécurité qui surveillait la soirée m'a dit, après la fête, que son travail n'avait jamais été aussi facile.
Une idée à reprendre
Depuis que je suis en Suisse, je n'ai pas organisé de telles fêtes. Mais, en y réfléchissant, je crois que j'ai envie de recommencer – pas cette année, par manque de temps, mais peut-être une prochaine. Dans quelques jours, peu avant Noël, je parraine un festival de gospel au palais des sports de Yaoundé au Cameroun.