Lancées à l’occasion des 50 ans de Cèdres Formation, ces réflexions entre science et foi interviennent « alors que nous connaissons aujourd’hui plus que jamais des avancées scientifiques impressionnantes notamment en astrophysique et neuroscience », explique son directeur Jean-François Habermacher. « La science est un principe explicatif et la religion un principe interprétatif, rappelle-t-il. Et ces deux principes ne s’annulent pas l’un l’autre mais se complètent et s’enrichissent en répondant tour à tour aux comment et aux pourquoi qui tourmentent l’être humain. »

 

La manifestation s’est ouverte samedi 1er septembre notamment par un concert intitulé « Quand les cieux rencontrent la terre ». La prestation de l’Ensemble Orlando de Fribourg et des musiciens du groupe Les cornets noirs a montré que la musique, comme la science, n’évolue pas dans une bulle, mais qu’elle révèle au contraire ce qui anime et affecte la réalité des hommes et des femmes au fil du temps. Le bouillonnement scientifique du XVIe siècle, qui a notamment vu Copernic placer le soleil au centre de l’univers connu, a par exemple bouleversé toute la vision du monde… et la musique de Palestrina ou de Monteverdi en témoignent, en risquant l’expérimentation et la dissonance. C’est ce que le public a pu entendre et comprendre dans l’église St-François de Lausanne.

 

Au menu du programme et dans les jours à venir, une exposition intitulée « Je crois savoir » est proposée à la Cathédrale de Lausanne, jusqu’à son déménagement le 27 septembre dans les murs de l’EPFL. Quatre conférences-découverte rythment chaque semaine, dont celle intitulée « Cerveau et spiritualité » qu’animeront Stéphanie et Peter Clarke avec le théologien Pierre-Yves Brandt. Une journée de synthèse est prévue à l’Université de Lausanne le samedi 29 septembre.