Carnet rose : Jésus et Marie-Madeleine annoncent, 2000 ans après, la naissance d’une petite Sarah!

mardi 06 juin 2006

Les thèses véhiculées par Dan Brown dans le "Da Vinci Code" ne sauraient laisser les chrétiens indifférents. Deux pasteurs des AESR se sont risqués à des conférences sur les questions controversées soulevées par Dan Brown. Voici la reprise d'une première contribution signée Serge Carrel, formateur d'adultes dans les AESR. Elle décortique les thèses "browniennes" sur le statut marital de Jésus. Une contribution qui pourrait être donnée à nouveau dans votre Eglise. Avis aux amateurs!

Jésus a été papa. Marie-Madeleine, l’une des femmes qui a accompagné Jésus au travers de son périple avec ses disciples, aurait été enceinte de Jésus au moment de la crucifixion. C’est l’une des affirmations-clés du « Da Vinci Code », le roman de Dan Brown. De plus, Marie-Madeleine aurait mené sa grossesse à terme. Elle aurait mis au monde une fille, prénommée Sarah. Cette fille aurait permis à une descendance de Jésus de s’installer en Gaule et, au Ve siècle, de se mêler à la dynastie des Mérovingiens, la première dynastie des rois francs (Mérovée, Dagobert Ier...)...
Les premiers chrétiens auraient réussi la plus grande campagne de désinformation de l’histoire de l’humanité. Ils auraient caché le mariage de Jésus et le fait qu’il a confié la direction de son Eglise à Marie-Madeleine. Ces vérités, selon Dan Brown, auraient le pouvoir de faire s’effondrer l’Eglise (« Da Vinci Code », p. 305).
Du point de vue religieux, la sexualité permet de communier avec Dieu. Dans le Temple de Jérusalem par exemple, les fidèles se seraient accouplés avec des prêtresses pour expérimenter le divin au travers de rapports sexuels. La relation sexuelle permettrait de goûter à l’étincelle de divinité qui n’est donnée à l’homme-mâle que par son union avec une femme et au travers d’elle avec le Féminin sacré...
Ces trois idées – Jésus marié avec Marie-Madeleine, la campagne de désinformation des premiers chrétiens sur le statut de Marie dans l’Eglise et la sexualité comme ouverture sur le divin – sont au coeur du « Da Vinci Code » de Dan Brown... Que cela plaise ou non, elles imprègnent la culture religieuse de notre temps et la manière dont Jésus sera perçu ces prochaines années.
Au vu de la vigueur de la charge contre une vision « classique » de la foi chrétienne, déconstruire les affirmations de Dan Brown s’impose. D’où viennent les idées qu’il avance à propos de Marie-Madeleine dans le « Da Vinci Code » ? Sont-elles pertinentes ? Ou du moins, comme il le suggère lui-même, aussi crédibles que celles d’un christianisme plus « classique » ?

1. Le fameux baiser sur la bouche de l’évangile de Philippe
Les thèses de Dan Brown autour du mariage de Jésus sont développées dans une discussion entre d’un côté Leigh Teabing, historien de la monarchie britannique et spécialiste du Graal (« Da Vinci Code », p. 270) et, de l’autre, Sophie Neveu et Robert Langdon, les deux héros qui cherchent à élucider l’énigme de l’assassinat de Jacques Saunière, le conservateur du Musée du Louvre à Paris et le grand-père de Sophie Neveu. Le coeur de l’argument réside dans une citation de l’évangile de Philippe qui dit : « Jésus avait pour compagne Marie-Madeleine, elle était la préférée du Christ et il l’embrassait souvent sur la bouche... » 1
Comment comprendre cette affirmation de l’évangile de Philippe et que vaut-elle du point de vue historique ?
Les spécialistes des origines du christianisme datent l’évangile de Philippe du IIIe siècle, soit – au bas mot – plus de 100 ans après que le dernier des évangiles a été écrit, celui de Jean. Cet évangile est donc rattaché à la personne de Philippe, l’un des douze disciples de Jésus. Il s’agit d’un document que les spécialistes appellent « pseudépigraphe », un document qui bénéficie de l’autorité d’une personne, sans que ce soit elle qui l’ait écrit...
L’évangile de Philippe a été retrouvé à Nag Hammadi en Haute-Egypte aux alentours de 1945. Il est écrit en copte (l’égyptien de l’époque) et serait une traduction du grec.
Du point de vue religieux, l’évangile de Philippe est le reflet du courant gnostique qui se frotte au christianisme et qui, dans certaines régions, fusionne même avec lui. Pour ce courant religieux, l’âme doit reconnaître son origine divine. On est en plein dualisme entre ce qui est de l’ordre de la matière – connoté négativement – et ce qui est de l’ordre de l’esprit, connoté positivement. Par différents rites, l’âme va pouvoir gagner le « Royaume ». Il y a 5 rites pour favoriser la libération de l’âme dans l’évangile de Philippe : le baptême, l’onction, la sainte cène, la rédemption et le mariage. Le rituel du mariage sacré transparaîtrait dans le fait que Marie-Madeleine soit dépeinte comme la compagne de Jésus et qu’elle l’embrasse sur la bouche.
Plus fondamentalement, les gnostiques croient à une sorte de couple primordial masculin et féminin. « Dieu, selon eux, était par essence androgyne. A côté des dieux masculins se trouvaient toujours des déesses de la fertilité et de la résurrection qui formaient un couple avec eux » (Régis Burnet, « Marie-Madeleine. De la pécheresse repentie à l’épouse de Jésus », p. 53). Cette dualité, on la retrouve dans la gnose chrétienne, notamment dans le fait qu’il y a un couple à l’origine du monde : Adam et Eve et un couple à l’origine du salut : Jésus... et Marie de Magdala. « Nulle surprise, du coup, de voir Marie considérée par les gnostiques comme le complément indispensable du Christ et l’un des moyens de salut ». Elle est une sorte « d’alter ego du Sauveur » (Régis Brunet, p. 54).
Du point de vue historique, la fiabilité de l’évangile apocryphe de Philippe est sans comparaison avec les évangiles canoniques. Loin d’être une description de la vie de Jésus, il s’agit d’un recueil de discours religieux. De temps à autre, on rencontre des éléments narratifs, mais c’est dans une proportion infime par rapport à l’ensemble de ce texte, qui est avant tout un propos qui déploie les thèses gnostiques.
Du point de vue idéologique, on assiste là à une confiscation de Jésus. L’évangile de Philippe fait de l’homme de Nazareth un des protagonistes d’une vision dualiste du monde, ainsi qu’un acteur du salut qu’il propose : celui de la libération de l’âme pour gagner le ciel. Un salut à des années-lumières de celui qui est proposé par les évangiles canoniques (Matthieu, Marc, Luc et Jean) et l’apôtre Paul : un salut où la mort de Jésus et le don de l’Esprit jouent un rôle central, un salut gratuit, un salut qui n’a nul besoin d’un faire pour être.
Jésus était-il marié à Marie-Madeleine ? Dan Brown n’apporte aucun élément susceptible d’emporter une quelconque adhésion à sa thèse. Il reprend le propos d’un évangile qui, du point de vue de sa valeur de témoignage, n’a rien à voir avec les évangiles canoniques. L’évangile de Philippe n’est pas fiable historiquement. Il opère plutôt une relecture des récits fondateurs du christianisme à partir d’une grille de lecture où le féminin et le masculin sont censés jouer un rôle-clé dans la dynamique de salut. Ce qui ne correspond nullement à une préoccupation du christianisme originel.

2. Une femme pour chef de l’Eglise
« Jésus fut le premier féministe de l’histoire. Il voulait confier l’avenir de son Eglise à une femme : Marie-Madeleine ». Cette affirmation de Leigh Teabing/ Dan Brown intervient toujours au cours de cette discussion animée, avec Sophie Neveu et Robert Langdon dans le château de Vilette. Cette idée repose sur un extrait de l’évangile de Marie – en fait l’évangile de Marie-Madeleine – qui relate un dialogue entre Marie-Madeleine, l’apôtre Pierre et Lévi/Matthieu. Pierre se demande s’il est possible que le maître – Jésus – a confié des secrets particuliers à Marie-Madeleine. Faudrait-il donc l’écouter avec une attention particulière et lui obéir ?
L’évangile apocryphe de Marie est aussi une oeuvre pseudépigraphe. Il est écrit en copte. De l’avis des chercheurs, on peut dater cet évangile du milieu ou de la seconde moitié du IIe siècle. Donc un siècle après la rédaction du premier évangile canonique: celui de Marc. Cet écrit surfe sur le fait que Marie de Magdala est la première personne à avoir vu le Christ ressuscité selon l’évangéliste Jean (Jn 20). A cette occasion, elle aurait bénéficié d’une révélation particulière de Jésus, dont une partie serait contenue dans cet évangile. Cet écrit se termine par un débat vif entre Marie de Magdala et l’apôtre Pierre 2. Pierre questionne le statut de Marie. Selon lui, les disciples ne devraient pas prêter trop d’attention à ses propos. Pour Teabing, c’est là la preuve que Pierre était un « sexiste forcené » (« Da Vinci Code », p. 310).
Encore une fois, quel statut donner à l’évangile de Marie ? C’est un document intéressant pour comprendre par quoi passaient les communautés chrétiennes de la fin du IIe siècle. Notamment en relation avec l’influence gnostique que l’on ressent fortement dans cet écrit. Mais il n’y a là rien de décisif sur ce que Jésus aurait dit entre 4 yeux à Marie. Nul argument déterminant qui permette d’affirmer que l’homme de Nazareth aurait « intronisé » Marie de Magdala, chef de l’Eglise. La fiabilité historique de cet évangile est tout aussi aléatoire que celle de l’évangile de Philippe.
Cet évangile a tout de même la vertu de rappeler l’importance des femmes dans l’accueil de Jésus ressuscité et notamment de Marie de Magdala comme premier témoin de la résurrection. Lorsque l’on décortique les affirmations de Dan Brown, ses thèses sont tout ce qu’il y a de plus incertaines.

3. La sexualité comme moyen de goûter à la divinité
Pour Dan Brown, Jésus était marié. Pour lui, la direction de l’Eglise chrétienne avait été confiée par Jésus à Marie-Madeleine... En fait, ces affirmations ne sont que la pointe de l’iceberg d’une vision du monde dont l’auteur du « Da Vinci Code » développe ailleurs les thèses : le fait que, grâce à une relation sexuelle, l’homme ou la femme rencontre Dieu.
Les personnes qui ont lu le « Da Vinci Code » se rappellent que Sophie Neveu a rompu avec son grand-père, Jacques Saunière, suite à une sorte de cérémonie à laquelle elle a assisté, de loin et tout à fait par hasard. Robert Langdon, auquel elle confie cela, lui apprend qu’il s’agissait en fait d’une cérémonie rituelle, appelée le « hieros gamos », le mariage sacré. Une cérémonie au cours de laquelle Sophie a vu son grand-père, masqué, avoir une relation sexuelle avec une femme masquée, alors qu'ils sont entourés d’autres personnes masquées.
Robert Langdon explique alors que cette pratique est très ancienne. Dans l’Antiquité, certains pensaient déjà que le mâle était spirituellement incomplet, tant qu’il n’avait pas acquis la connaissance charnelle du Féminin sacré. Tant qu’il n’avait pas entretenu une relation sexuelle avec une femme. « L’union sexuelle est le moyen de parvenir à la gnose, à la connaissance du divin », affirme Robert Langdon.
A partir d’une telle conviction, on voit mieux l’importance pour Dan Brown et pour certains adeptes de cette perspective de valoriser tant le mariage de Jésus avec Marie-Madeleine que le fait que Jésus ait entretenu une relation sexuelle avec la femme de Magdala. C’est l’occasion de récupérer le christianisme pour en faire une sorte de gnose, où la sexualité sert d’initiation au divin.
Non seulement pour les partisans de cette sorte d’ésotérisme, Jésus est passé par là, mais les Hébreux, déjà, pratiquaient de tels rituels sexuels dans le Temple de Jérusalem. Les fidèles se rendaient au temple où, d’après les investigations de Dan Brown, ils s’accouplaient avec les prêtresses pour expérimenter le divin au travers d’une relation sexuelle (« Da Vinci Code », p. 338). Pour renforcer encore cette affirmation sans grand fondement, Dan Brown relève que le tétragramme, le nom de Dieu en hébreu : YHWH, est composé de deux éléments. « Jah » le masculin et « Hava », Eve, le féminin. Manifestement, Dan Brown est prêt à tout pour arriver à ses fins : recycler le monothéisme biblique pour en faire une sorte de dualisme à la fois théologique et anthropologique. Alors certes, la relation sexuelle entre un homme et une femme est un cadeau exceptionnel, une occasion de rencontre qui ouvre à la découverte de l’autre différent, à la reconnaissance de l’altérité et à la reconnaissance de Dieu... mais ce n’est pas la seule activité humaine qui permet de goûter au plaisir et à une expérience extatique. Contempler un magnifique paysage, goûter à une amitié forte, accueillir un enfant, vivre une visitation spirituelle... sont autant d’expériences humaines qui font goûter à un émerveillement comparable.

***


Le « Da Vinci Code » est un roman qui se lit bien. C’est incontestable ! Dan Brown fait preuve d’un art consommé du "thriller". Mais, du point de vue du contenu, on ne peut que crier à la supercherie. Et ce d’autant que notre historien de l’art laisse planer un doute sur sa démarche qui devrait être purement romanesque. Il affirme en ouverture de son roman : « Toutes les descriptions de monuments, d’oeuvres d’art, de documents et de rituels secrets évoqués sont avérées ». Les descriptions peut-être, mais les interprétations sont plus qu’aléatoires, parfois franchement malhonnêtes intellectuellement.
De plus, en opposant une gnose d’inspiration christique au rigorisme doloriste de l’Opus Dei, Dan Brown caricature la foi chrétienne. Qu’y a-t-il de commun entre le meurtrier Silas et des convictions protestantes et évangéliques qui font du salut par la foi seule le coeur de la relation à Jésus. Avis aux amateurs, la foi chrétienne est caricaturée dans sa version « brownienne » comme dans sa version « silassienne » ! Elle est avant tout rencontre d’une personne : Jésus de Nazareth, qui ouvre un chemin unique de découverte de Dieu. De celui qui est à la fois Père et Mère. Père dans sa justice parce qu’il dit la Loi. Mère, parce que sa tendresse dépasse toute intelligence !

Notes
1 Jacques E., L’évangile selon Philippe, Paris, Letouzey & Aney, p. 71. Un autre passage de cet évangile renvoie à la pratique du baiser comme un rituel initiatique, et à l’enfantement qu’il suscite (p. 63).
2 "L’évangile de Marie" est paru dernièrement dans la prestigieuse collection « La Pléiade ». Pierre Geoltrain et Jean-Daniel Kaestli (éd.), Ecrits apocryphes chrétiens, Paris, Gallimard, 2005, pp. 3-23.

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