mercredi, 09 décembre 2015 00:12

Le Noël d'Anne-France Muller : une volonté de choisir la vie et la paix

Written by

Anne-France Muller, de Vuillerens près de Cossonay, a vécu un drame à l'époque de Noël. Mais elle a décidé de faire de cette fête, non un temps de nostalgie, mais un temps de construction, sous le regard de Dieu. Explications.

9-muller-article

« Je t'aime » du CD « Libérée »

« J'ai décidé de faire de Noël un allié plutôt qu'un ennemi », explique Anne-France Muller à Vuillerens près de Cossonay. Cette maman de trois grands enfants a été institutrice (1). Son mari, Pierre, est agriculteur.

Pour Anne-France, Noël aurait pu prendre un goût amer. En effet, c'est à cette période de l'année que son père a abandonné la famille, alors qu'elle était encore petite fille. Elle a surmonté ce déchirement. Mais, au fond d'elle-même, elle était tourmentée par la culpabilité, la honte et la solitude. Plus tard, elle s'est mariée, a fondé une famille... et son passé douloureux l’a rattrapée.

Pour Anne-France, Noël aurait pu prendre un goût amer. Mais elle a voulu que cette fête contribue à un chemin de guérison.

« Déjà enfant, j'aimais les décorations de Noël. Avec ma mère et ma sœur, je donnais à la maison des airs de fête. On écoutait de la musique, en particulier la Pastorale des santons de Provence – ma maman venait du sud de la France. »

J'allume des bougies

« A l'époque de Noël, les jours sont courts. J'allume donc des bougies chez moi – je faisais de même dans ma classe. Je crée une ambiance agréable et accueillante. Et cela m'aide à accueillir autre chose : l'amour, la paix et la joie de Dieu. » Régulièrement, Anne-France va marcher dans la nature, malgré la neige et le froid. Ce qui lui fait du bien : elle évacue ses tensions dans la présence de Dieu. Et, lorsqu'elle retourne à la maison, elle rallume ses bougies et en retrouve la lumière.

La joie de Noël passe par la présence des enfants – ceux de sa famille, ceux qui ont passé dans sa classe et ceux qu'elle parraine. « Comme enseignante, je parlais de Noël à mes élèves. Je leur disais que l’essentiel de cette fête, ce n'est pas une magie, mais une personne. J'aimais aussi leur raconter des contes dans lesquels tout devient possible la nuit de Noël. » Vécue de cette manière, cette fête ne cache pas les problèmes, mais elle permet à Anne-France de les dépasser, de s'ouvrir aux autres et de recevoir des forces, dans un échange fécond. La venue de Jésus dans notre monde encourage cela.

En plus de Dieu, de sa famille, de ses amis et de la fête, Anne-France possède un allié bienfaisant : son piano. Elle joue, chante et compose. Elle a publié « Libérée », un CD de 13 chansons qui racontent sa volonté de choisir la vie et la paix.

Le site internet d'Anne-France Muller.

Note
1) Depuis une année, Anne-France a cessé d'enseigner pour se consacrer à une boutique et à un gîte à la ferme. Nommé « Aux Lauriers », le magasin propose des produits du terroir.

 

Additional Info

  • Commentaires: Activer
  • Disponibilités (jours): 30
  • Nom de jours ou l'article est payant: 90
  • Encadré 1:

    « Libérée » : le témoignage de guérison d'Anne-France Muller

    En novembre 2014, Anne-France Muller a publié « Libérée », un CD de 13 chansons qui retracent le chemin d'une guérison intérieure vécue par son auteure. « A l’âge de 8 ans, mes parents se séparent et mon père nous délaisse, explique Anne-France. Ce CD, accompagné d'un conte, retrace ma réconciliation avec la lumière du Christ. J'aimerais qu'il soit une aide et une bénédiction pour d'autres personnes. »

Publicité

Journal Vivre

Opinion

Opinion

Agenda

Événements suivants

myfreelife.ch

  • Pour les Terraz et les Félix, des choix porteurs de vie

    Ven 22 septembre 2023

    Abandonner la voiture et emménager dans une coopérative d’habitation ?... Deux couples de l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin ont fait ces choix qu’ils estiment porteurs de vie. « Le rythme plus lent du vélo a vraiment du sens pour moi », témoigne Thiéry Terraz, qui travaille pour l’antenne genevoise de Jeunesse en mission. « Je trouve dans le partage avec mes voisins ce que je veux vivre dans ma foi », lui fait écho Lorraine Félix, enseignante. Rencontres croisées. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Vivian, une flamme d’espoir à Arusha

    Jeu 15 juin 2023

    Vivian symbolise l’espoir pour tous ceux que la vie malmène. Aujourd’hui, cette trentenaire tanzanienne collabore comme assistante de direction au siège de Compassion à Arusha, en Tanzanie. Mais son parcours de vie avait bien mal débuté… Nous avons rencontré Vivian au bureau suisse de l’ONG à Yverdon, lors de sa visite en mars dernier. Témoignage.

  • Une expérience tchadienne « qui ouvre les yeux »

    Ven 20 janvier 2023

    Elle a 19 ans, étudie la psychologie à l’Université de Lausanne, et vient de faire un mois de bénévolat auprès de jeunes de la rue à N’Djaména. Tamara Furter, de l’Eglise évangélique La Chapelle (FREE) au Brassus, a découvert que l’on peut être fort et joyeux dans la précarité.

  • « Oui, la relève de l’Eglise passe par les femmes »

    Ven 16 septembre 2022

    Nel Berner, 52 ans, est dans la dernière ligne droite de ses études en théologie à la HET-PRO. Pour elle, la Bible est favorable au ministère féminin. Et les communautés doivent reconnaître avoir besoin tant d’hommes que de femmes à leur tête.

eglisesfree.ch

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !