Mélissa Feuz, 30 ans, et Christian Haller, retraité, ont tous deux suivi la formation FREE COLLEGE fondements de 2017 à 2020. « Cette première expérience de formation m’a permis d’acquérir un vocabulaire plus théologique, ainsi qu’une ouverture d’esprit sur les textes et les avis différents », partage Mélissa, gestionnaire en intendance. La jeune femme a surtout pris conscience de sa soif d’apprendre : « C’est pourquoi j’ai continué mon parcours en passant un semestre à la Haute École de théologie (HET-PRO) et, par la suite, en effectuant une école de disciple à Jeunesse en mission ».
Selon Christian, suivre cette formation sur trois ans donne une vue plus globale du christianisme. Mais son aspiration était aussi de mieux servir l’Église L’Arc-en-ciel (FREE), à Gland, dans laquelle il est trésorier, comptable et membre du Conseil. « Mon grand engagement professionnel ne m’avait pas permis de me former auparavant. Après l’arrêt de celui-ci, j’ai eu l’impression que le moment était venu de le faire. »
Au centre, Jésus et son enseignement
Mélissa et Christian ont spécialement apprécié le module centré sur le Nouveau Testament : le ministère de Jésus, ses enseignements, la Trinité, etc. « C’était important de comprendre l’attitude de Jésus pour pouvoir le prendre en exemple dans ma vie quotidienne », confie Mélissa. Se plonger dans la Parole de Dieu sur une journée entière l’a passionnée, et notamment l’étude de Genèse 1 à 3 avec Matthieu Richelle : « J’ai aimé découvrir les différents points de vue que l’on peut avoir sur les récits de la Création, ce qui m’a donné une ouverture d’esprit quand je lis la Bible. Et de réaliser que Dieu garde des mystères, qu’il nous révélera en temps voulu. »
Même écho chez Christian qui a découvert la beauté et la profondeur de la Création selon la Genèse. Il a pu comparer ce récit fondateur à d’autres tels que « Enuma Elish », un récit mythologique mésopotamien à propos de la création du monde.
Cette formation théologique de base est-elle aussi pertinente pour des chrétiens de longue date que pour des débutants dans la foi ? Christian estime qu’elle est un bon moyen d’acquérir un minimum de savoir théologique quand on est jeune converti·e, et de poser un fondement sur lequel continuer à bâtir sa foi. Pour les chrétiens expérimentés, ce sera l’occasion de revisiter des thèmes connus ou de découvrir des sujets jamais étudiés.
« Je dirais que le FREE COLLEGE fondements peut répondre aux attentes de tous ! » avalise Mélissa, qui juge le cours « complet ». Tout en précisant qu’une participante ou un participant a la possibilité d’approfondir un aspect d’un cours qui l’a interpellé dans les travaux écrits proposés.
Un temps pour poser ses questions
Pour nos témoins, les temps de questions à la fin des sessions était bienvenu. « Il est toujours très intéressant d’entendre les questionnements des autres participants, se souvient Mélissa. Les repas pris en commun permettaient aussi d’échanger avec l’orateur du jour. » Celle-ci estime d’ailleurs que les discussions avec les autres étudiants, les encouragements de Serge Carrel, le responsable du cours, et la prise de conscience de sa propre évolution, l’ont aidée à tenir jusqu’au bout.
Christian dit avoir vécu sa formation en trois temps : les cours en présentiel ou par Zoom, les travaux à fournir et finalement, les temps de questions et les échanges lors des retours des travaux, en petit groupe. « Chez moi, les questions venaient assez souvent en relisant les textes, les feuilles reçues, et en travaillant le sujet », précise-t-il.
Sandrine Roulet