Freestyle 2010 : tenir, résister, progresser

mercredi 10 novembre 2010
Trois verbes forts ont rythmé les activités de la troisième édition du Freestyle version 2010 : tenir, résister, progresser. Quelque 300 jeunes ont répondu à l’appel.
A l’approche de la grande salle du Collège des Trois-Sapins d’Echallens, dans le canton de Vaud, ce sont de multiples chaussures éparses que le quidam doit enjamber : toutes les activités de la soirée et de la nuit s’effectuent pieds nus ou en chaussettes, c’est selon...  Le jeu a été le maître-mot de cette troisième édition du Freestyle qui a rassemblé quelque 300 jeunes les 5 et 6 novembre. Pratiquement tous étaient chrétiens. Si plusieurs ne s’estimaient pas très engagés dans leur foi, ils ont dû chacun relever différents défis pour « tenir, résister, progresser » dans leur vie spirituelle.
Organisée chaque année depuis trois ans par un comité chapeauté par la Commission jeunesse de la FREE, la manifestation a pour but de créer une cohésion entre les participants et de leur offrir une occasion « d’avancer dans leur vie de foi ». Cela fonctionne-t-il vraiment ?

Une occasion de connaître d’autres jeunes
Pendant toute la soirée du vendredi et jusque vers 4 heures du matin, ces jeunes de 14 à 20 ans environ ont, par groupe, rivalisé d’adresse, ou de force suivant l’activité proposée. Eviter d’être touchés par des balles tout en effectuant une course d’obstacles, tirer à la corde... Coraline, 22 ans, indique aimer ce genre de soirée « parce qu’il y a une solidarité entre les personnes ». Jael, 17 ans, apprécie de découvrir d’autres jeunes de la région et créer de nouvelles amitiés.
La motivation principale de Caroline, 14 ans, et Fanny, 13 ans, qui participaient pour la première fois à l’événement, est de « connaître des gens ». « Et puis nous sommes venues parce que ça avait l’air cool. » En début, de soirée, aucun participant ne savait à quoi s’attendre exactement. Ni que l’événement allait durer jusqu’à 4h30 du matin... Mais le but était « de tenir jusqu’au bout ». Et ça, les jeunes en étaient conscients, même s’ils ignoraient qu’il leur faudrait par exemple réussir à porter à deux, une demi-heure, quelqu’un assis sur une chaise...

Une « haie d’honneur » pour acclamer les jeunes

Le lendemain matin, sur le coup des 11 heures, c’est le moment de louange. Tous les jeunes devaient entrer dans l’aula scolaire à la queue-leu-leu et se faisaient accueillir, tels des héros, par une foule issue principalement des rangs de l’Eglise évangélique d’Echallens. Suite à cette « haie d’honneur » bruyante – le public avait amené divers ustensiles pour les acclamer – les jeunes se sont fait couronner pour récompenser leurs efforts de la veille. Et ce couronnement représentait « la reconnaissance de Dieu ». « On goûte dans la vie à des moments éprouvants. Et puis il y a une récompense qui vient plus tard pour les efforts fournis, pas forcément pour les résultats. C’était le message que l’on voulait donner », explique Julien Russ, l’un des animateurs de ce Freestyle.
Le public présent le samedi était là « pour montrer son encouragement pour la vie de foi de ces jeunes », a-t-il encore indiqué. En ajoutant qu’il était important de pouvoir vivre quelque chose de marquant durant cette période de la vie. Le groupe de louange a mis une ambiance électrique et les jeunes participants sont tous allés s’asseoir avec leur couronne sur la tête face aux musiciens ; et ont commencé à chanter avec eux.
Noémie, étudiante

Voir la vidéo de cette éditions du FREESTYLE ci-dessous


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