L’intelligence artificielle: quel apport pour l’Église locale? (en lien avec deux soirées ZOOM du FREE COLLEGE)

vendredi 23 mai 2025

« Utiliser l’IA dans l’Eglise locale », c’est le thème qui sera abordé dans le cadre de deux soirées ZOOM du FREE COLLEGE les mardis 27 mai et 3 juin à 20h. Cette contribution balise l'échange d'expériences qui aura lieu lors  de la première soirée et qui portera sur les possibilités qu’offrent les différentes intelligences artificielles pour nourrir la vie d’une Eglise locale. La seconde soirée proposera une réflexion éthique autour de l’utilisation de l’IA. La participation à ces soirées se fait sur inscription.

Longtemps perçue comme l’apanage des grandes entreprises ou des chercheurs en informatique, l’intelligence artificielle (IA) s’invite peu à peu dans des sphères inattendues… y compris dans la vie d’une Église locale. Si la foi chrétienne se fonde avant tout sur la relation humaine et spirituelle, certains usages de l’IA peuvent enrichir les pratiques ecclésiales, soutenir la mission et alléger la charge des équipes. Tour d’horizon.

 

1. Préparer un culte ou une prédication

Pour les pasteurs et prédicateurs, l’IA peut devenir un assistant biblique précieux. En posant une question ou en entrant un texte biblique, on peut obtenir un plan de prédication, des pistes d'interprétation, des versets connexes, voire des idées de récits ou d’illustrations. Bien sûr, ces propositions ne remplacent ni l’étude personnelle ni la prière, mais elles offrent un point de départ pour nourrir sa réflexion.

 

2. Créer des supports de communication

L’IA peut générer en quelques secondes des visuels, affiches ou publications pour les réseaux sociaux, adaptés au style de l’Église. Besoin d’un flyer pour une soirée de prière ou d’un post Instagram annonçant une conférence ? L’IA facilite la création graphique et la rédaction, en particulier pour les petites Églises sans équipe de communication.

 

3. Gérer les tâches administratives

L’automatisation par l’IA permet aussi de gagner du temps sur des tâches répétitives : trier des e-mails, répondre à des questions fréquentes via un chatbot, générer des comptes rendus ou gérer des inscriptions à un événement. Ces outils peuvent libérer les responsables et leur permettre de se consacrer davantage à l’accompagnement des personnes.

 

4. Enrichir la formation biblique

Grâce à l’IA, il devient plus facile de créer des parcours d’étude personnalisés, adaptés à différents âges ou niveaux de connaissance. On peut aussi générer des quiz bibliques, des synthèses de livres, ou proposer des plans de lecture interactifs à des groupes de maison.

 

5. Encourager la créativité dans le culte

L’IA peut même être utilisée pour composer des chants, écrire des prières ou proposer des méditations quotidiennes. Là encore, il ne s’agit pas de remplacer l’inspiration humaine ou divine, mais d’ouvrir des pistes pour ceux qui cherchent à innover dans la louange ou la liturgie.

 

Une technologie à utiliser avec sagesse

Bien entendu, l’IA soulève aussi des questions éthiques et spirituelles. Comment éviter de déléguer à une machine ce qui relève de la relation, du discernement spirituel ou de l’écoute du Saint-Esprit ? Comment garantir la vérité et la sensibilité des contenus générés ? Ces outils doivent être utilisés avec discernement, accompagnement et transparence.

Mais bien employée, l’IA peut devenir un partenaire discret au service de la mission de l’Église : aimer, enseigner, accompagner et annoncer l’Évangile. Une opportunité à explorer… en sagesse et en confiance.

ChatGPT avec Serge Carrel

Découvrir le programme des soirées ZOOM du 27 mai et du 3 juin: « Utiliser l’IA dans l’Eglise locale » et s'inscrire.

Publicité

Journal Vivre

Opinion

  • Une autre virilité
    Une autre virilité Le masculinisme, qui revendique une vision machiste de ce qu'est un homme, monte en puissance…
Opinion

Agenda

Événements suivants

myfreelife.ch

  • Pour les Terraz et les Félix, des choix porteurs de vie

    Ven 22 septembre 2023

    Abandonner la voiture et emménager dans une coopérative d’habitation ?... Deux couples de l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin ont fait ces choix qu’ils estiment porteurs de vie. « Le rythme plus lent du vélo a vraiment du sens pour moi », témoigne Thiéry Terraz, qui travaille pour l’antenne genevoise de Jeunesse en mission. « Je trouve dans le partage avec mes voisins ce que je veux vivre dans ma foi », lui fait écho Lorraine Félix, enseignante. Rencontres croisées. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Vivian, une flamme d’espoir à Arusha

    Jeu 15 juin 2023

    Vivian symbolise l’espoir pour tous ceux que la vie malmène. Aujourd’hui, cette trentenaire tanzanienne collabore comme assistante de direction au siège de Compassion à Arusha, en Tanzanie. Mais son parcours de vie avait bien mal débuté… Nous avons rencontré Vivian au bureau suisse de l’ONG à Yverdon, lors de sa visite en mars dernier. Témoignage.

  • Une expérience tchadienne « qui ouvre les yeux »

    Ven 20 janvier 2023

    Elle a 19 ans, étudie la psychologie à l’Université de Lausanne, et vient de faire un mois de bénévolat auprès de jeunes de la rue à N’Djaména. Tamara Furter, de l’Eglise évangélique La Chapelle (FREE) au Brassus, a découvert que l’on peut être fort et joyeux dans la précarité.

  • « Oui, la relève de l’Eglise passe par les femmes »

    Ven 16 septembre 2022

    Nel Berner, 52 ans, est dans la dernière ligne droite de ses études en théologie à la HET-PRO. Pour elle, la Bible est favorable au ministère féminin. Et les communautés doivent reconnaître avoir besoin tant d’hommes que de femmes à leur tête.

eglisesfree.ch

eglise-numerique.org

point-theo.com

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !