Narnia, un monde sorti de l’imaginaire de C. S. Lewis

jeudi 12 octobre 2006
Douglas Gresham, le co-producteur du film "Narnia: le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique" visite du 21 au 25 octobre des Eglises et des groupes chrétiens de Suisse romande. Il évoquera à la fois la personnalité de C.S. Lewis, mais aussi la manière dont le film co-produit par Disney a été réalisé. L'occasion de vous proposer à la réécoute une série d'émissions de radio, diffusées en décembre 2005 sur les ondes d'Espace 2 (RSR).

Le 21 décembre 2005, « Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique » est sorti sur les grands écrans de Suisse romande. Ce film co-produit par Disney constitue une véritable consécration internationale pour C. S. Lewis, un écrivain anglais du siècle dernier (1898-1963).

Professeur et écrivain
Professeur de littérature à Oxford, puis à Cambridge, C. S. Lewis a associé une réflexion de critique littéraire de haut vol à une capacité romanesque abondante. Il a écrit des romans de science fiction (« La trilogie cosmique »), un roman qui revisite une page de mythologie (« Un visage pour l’éternité ») et des contes pour enfants, « Les chroniques de Narnia ».
Le prochain film de Disney reprend la première de ces chroniques, connue en français sous le titre « L’armoire magique ». Ami de J. R. R. Tolkien, l’auteur du « Seigneur des anneaux », C. S. Lewis aimait comme lui imaginer des mondes parallèles. Dans le pays imaginaire de Narnia, les animaux parlent, on y rencontre des êtres issus des mythologies nordiques, latines ou grecques.

Un chrétien convaincu
C. S. Lewis était aussi un chrétien engagé. Cet anglican, plutôt « high church », a publié différents livres sur des questions existentielles fondamentales : la souffrance, la joie… Et sur la pertinence des convictions chrétiennes. C’est que l’homme a été pendant longtemps un athée convaincu. A la fin des années 20, il se met à envisager favorablement l’existence d’une puissance supérieure, avant de devenir chrétien à la suite d’une nuit de discussion avec Tolkien notamment. C’était le 19 septembre 1931. A cette occasion, C. S. Lewis réalise que le christianisme, qui pour lui jusqu’alors était un mythe parmi les nombreux récits fondateurs de la littérature mondiale, est un « mythe vrai », une histoire qui rend compte de l’irruption sur cette planète de la présence divine au travers de Jésus de Nazareth.

Des thèmes chrétiens à l'ordre du jour
Le monde des Chroniques de Narnia est pétri de ce christianisme. Bien loin de vouloir constituer une œuvre catéchétique, C. S. Lewis déploie un monde parallèle où sa foi imprègne le caractère des personnages. En filigrane, on peut discerner Jésus, le mal… et des thèmes chrétiens comme le don de soi pour autrui et la loyauté.

Un monde à découvrir en 5 émissions réalisées en décembre 2005 avec des invités très intéressés par l’oeuvre et la pensée de C. S. Lewis.

Une proposition de Serge Carrel réalisée en collaboration avec les émissions religieuses de la RSR: www.religion-rsr.ch

Lundi 19
« Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique » sur le web
Rencontre avec Philippe Kiener, responsable du site blog.narnia.ch

Ecouter l'émission.

Mardi 20
Un traducteur dans le monde de C. S. Lewis
Rencontre avec Denis Ducatel, enseignant, traducteur et responsable des éditions Raphaël

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Mercredi 21
C. S. Lewis, un homme à l’imagination foisonnante
Rencontre avec Irène Fernandez, philosophe

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Jeudi 22
C. S. Lewis : de l’athéisme à un christianisme militant

Avec Irène Fernandez, philosophe

Ecouter l'émission.

Vendredi 23
Visite d’un musée consacré à C. S. Lewis (Wheaton, Etats-Unis)
Avec Gilbert Bilézikian, professeur de théologie

Ecouter l'émission.

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