« Mon bénévolat fait grandir ma foi, car je dois constamment être à l’écoute de Dieu et lui faire confiance, témoigne Dylan Wirth. J’ai vu beaucoup de miracles dans mes divers engagements. » Cet étudiant de la Haute école de théologie (HET-PRO) fréquente l’Église évangélique de Châble-Croix (FREE), à Aigle. Il s’implique bénévolement dans l’événement OD-Night, organisé par Portes Ouvertes. Il aime travailler en équipe, avec des personnes qui partagent ses valeurs.
Dans le même sens, Salomé Streiff explique que, lors de temps difficiles, Dieu la réconforte grâce à son service bénévole. Membre de l’Église « L’Oasis » (FREE), à Morges, elle s’implique à titre bénévole comme responsable aux Flambeaux de l’Évangile et au Coast Camp, le camp de ski des groupes de jeunes de la Côte, en plus de son stage dans l’organisation Stop Pauvreté. Salomé considère ses parents comme un exemple de service. Pour elle, la question n’est pas : « Est-ce que je vais faire du bénévolat ? », mais plutôt : « Qu’est-ce que je vais faire ? »
Lui aussi responsable aux Flambeaux de l’Évangile et dans divers camps, Emanuel Liechti vient de l’Église du Figuier (FREE) à Tramelan. Alors qu’il s’apprête à commencer des études en éducation spécialisée, il s’implique dans l’organisation de soirées « RJ Espoir », destinées aux jeunes.
De nombreux fruits
Grâce à leurs engagements, ces trois jeunes ont appris à travailler en équipe et à acquérir des compétences en organisation. « Le bénévolat est une école de vie », souligne Salomé. Celle-ci a l’impression de plus recevoir que donner. Elle ressent un sentiment d’accomplissement. Elle progresse aussi dans sa connaissance de la Bible, qu’elle étudie afin de mieux la transmettre.
De son côté, Emanuel précise que ses engagements améliorent ses réflexions, sa créativité, ainsi que son expression orale. Pour lui, le bénévolat crée des occasions de partager sa foi et de nouer des relations. Et la gratitude des participants lui fait éprouver de la joie et de la motivation.
Au niveau de leur foi, servir leur permet d’avancer sur le chemin montré par Jésus, et d’en ressentir les bénédictions. « Ce n’est pas toujours facile, mais c’est vraiment gratifiant de se voir évoluer positivement », soulève Dylan. Il ajoute que cela lui apprend aussi à mettre Dieu en priorité, avant l’argent.
Réussir à poser ses limites
Bien que le bénévolat soit essentiellement positif, il s’agit toutefois d’éviter la surcharge. Emanuel et Salomé apprennent à poser leurs limites, après des périodes de dispersion résultant de trop nombreux investissements. « Je demande parfois à Dieu de m'aider à faire le tri dans mes implications, afin que celles-ci n'entravent pas mes études, mes amitiés, ma famille et ma santé mentale », partage Emanuel, qui respecte à présent un jour de repos complet.
Contrairement aux deux autres, Dylan n’a pas de difficulté à décliner certaines demandes, et il compte sur le soutien ainsi que l’avis de ses proches. Salomé rappelle que personne n’est censé être irremplaçable dans le bénévolat. Effectivement, nos trois bénévoles font attention de ne pas toujours mobiliser les mêmes personnes, surtout celles qui ont de la peine à dire non.