« Aïcha », une comédie musicale en phase avec l'actualité

jeudi 26 novembre 2015

De manière surprenante, « Aïcha », la dernière comédie musicale d'Anne-France et de Pierre Muller, est en phase avec l'actualité. Les premières représentations sont prévues au printemps 2016. D’autres pourraient être organisées dans votre région…

La jeune fille se nomme Aïcha. Cette musulmane, née au Moyen-Orient, a subi la guerre et s'est retrouvée seule avec son grand-père. Réfugiée en Europe, elle découvre une réalité très différente, mais non dépourvue d'injustices et de tentations.

Tel est le sujet de la dernière comédie musicale composée par Anne-France et Pierre Muller de Vuillerens, près de Cossonay. L'œuvre a commencé de germer dans l'esprit d'Anne-France en 2007 déjà. « J'ai en quelque sorte 'reçu' les premiers éléments à cette époque », confie-t-elle. Pierre a eu besoin d'un peu de temps avant d’adhérer à ce thème, puis d'en écrire les textes.

Depuis, la comédie musicale Aïcha a été écrite, le casting a eu lieu, les répétitions ont commencé en septembre et... la réalité dépasse la fiction. Sans l'avoir cherché, Marie-France et Pierre Muller proposent un spectacle qui colle parfaitement à l'actualité.

« Le message central de notre spectacle – ‘Choisis la vie pour que tu vives’ – parle du pardon et de la réconciliation, précise Anne-France. Quant au message de l'Evangile, nous avons décidé de ne pas seulement le suggérer, mais de l'annoncer clairement. »

Avec Aïcha, Pierre et Anne-France Muller, membres de l’Eglise évangélique de Cossonay (FREE), en sont à leur troisième comédie musicale. Lui écrit les textes pendant que son épouse compose les musiques. Cette complémentarité permet aux deux Vaudois – agriculteur et institutrice – d'exercer leurs passions artistiques et de servir Dieu. De plus, ils ont demandé à quelques artistes de collaborer, en particulier à leur fille Marylène, 21 ans, qui étudie la musique au Conservatoire de Lausanne. « Elle suit même une classe de comédie musicale, explique Anne-France. Elle est parfois critique par rapport à notre travail et propose des modifications pertinentes. » Enfin, la compagnie de danse orientale Simra participe aussi à cette aventure.

La musicienne et le conteur

A Cossonay, Pierre a créé un atelier de théâtre et d'improvisation. « J'aime raconter des histoires. J'ai écrit quelques pièces pour les enfants. » Celui-ci a également accepté d'écrire des sketchs qui seront interprétés par des enfants, lors des KidsGames 2016. Quant à Anne-France, elle a grandi parmi des musiciens. Son père, professeur de chant au conservatoire, était ténor. Et son grand-père dirigeait plusieurs chœurs dans la région lausannoise. Elle se souvient : « Le soir avec nos trois enfants, à la place des jeux de société, nous avions l'habitude de prendre nos instruments, de jouer de la musique et de danser. »

Cette comédie musicale a conduit la famille Muller à une initiation au monde musulman. Anne-France a développé des contacts profonds avec des Kurdes établis à Cossonay. Elle a également rencontré des musulmans lors d'un séjour à Jérusalem. Et voilà quatre ans, elle a découvert le travail des Amies d'Aïcha (www.amiesdaicha.com), un ministère de Campus pour Christ auprès des femmes musulmanes et de leurs enfants.

La comédie musicale Aïcha pourra être présentée dès le printemps 2016. Des représentations sont prévues à Cossonay durant l'été, probablement les 20 et 21 août. Anne-France et Pierre cherchent des partenaires qui les inviteraient dans d'autres régions de Suisse romande. « Nous arriverons avec les artistes et l'équipe technique. Ceux qui nous invitent ont la responsabilité de trouver une salle… et pourquoi pas de préparer du thé marocain pour la fin du spectacle ! »

Le site d’Anne-France Muller.
Le site de la compagnie de danse Simra.

Publicité

Journal Vivre

Opinion

Opinion

Agenda

Événements suivants

myfreelife.ch

  • Pour les Terraz et les Félix, des choix porteurs de vie

    Ven 22 septembre 2023

    Abandonner la voiture et emménager dans une coopérative d’habitation ?... Deux couples de l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin ont fait ces choix qu’ils estiment porteurs de vie. « Le rythme plus lent du vélo a vraiment du sens pour moi », témoigne Thiéry Terraz, qui travaille pour l’antenne genevoise de Jeunesse en mission. « Je trouve dans le partage avec mes voisins ce que je veux vivre dans ma foi », lui fait écho Lorraine Félix, enseignante. Rencontres croisées. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Vivian, une flamme d’espoir à Arusha

    Jeu 15 juin 2023

    Vivian symbolise l’espoir pour tous ceux que la vie malmène. Aujourd’hui, cette trentenaire tanzanienne collabore comme assistante de direction au siège de Compassion à Arusha, en Tanzanie. Mais son parcours de vie avait bien mal débuté… Nous avons rencontré Vivian au bureau suisse de l’ONG à Yverdon, lors de sa visite en mars dernier. Témoignage.

  • Une expérience tchadienne « qui ouvre les yeux »

    Ven 20 janvier 2023

    Elle a 19 ans, étudie la psychologie à l’Université de Lausanne, et vient de faire un mois de bénévolat auprès de jeunes de la rue à N’Djaména. Tamara Furter, de l’Eglise évangélique La Chapelle (FREE) au Brassus, a découvert que l’on peut être fort et joyeux dans la précarité.

  • « Oui, la relève de l’Eglise passe par les femmes »

    Ven 16 septembre 2022

    Nel Berner, 52 ans, est dans la dernière ligne droite de ses études en théologie à la HET-PRO. Pour elle, la Bible est favorable au ministère féminin. Et les communautés doivent reconnaître avoir besoin tant d’hommes que de femmes à leur tête.

eglisesfree.ch

eglise-numerique.org

point-theo.com

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !