« Églises en fête » revient pour sa quatrième édition à Morges, le samedi 7 juin, de 17h à 21h dans la Cour du Bluard (Place de l'Eglise 1). L'ambiance promet d'être festive avec un programme varié : château gonflable pour les plus jeunes, stand de petite restauration, chorale gospel et animations musicales tout au long de la soirée. Cette année, le public pourra retrouver Gaby Palminteri, auteur-compositeur-interprète, la chorale gospel de l’Armée du Salut de Morges, l'artiste Jonathan Schmutz au chant et à la guitare, ainsi que des joueurs de flûte et de kora.

Initié par la Plateforme oecuménique des Eglises de Morges dont font partie l'Église évangélique de L'Oasis (FREE), les Églises catholiques et réformées de Morges, l'Église évangélique New Life et l'Armée du Salut, l'événement a pour objectif de tisser des ponts entre les communautés chrétiennes et les habitants. « Ce genre de soirée favorise les dialogues et crée des connexions. Le but c'est que les gens puissent discuter entre eux », relève Claude Bordigoni, pasteur de l'Église L'Oasis.

Une unité visible entre les chrétiens

Cette volonté d’ouverture vers l’extérieur se double d’un effet tout aussi précieux à l’intérieur des communautés chrétiennes. « Ce qui est particulièrement touchant, c'est que les chrétiens de toutes les dénominations se retrouvent pour fêter ensemble et vivre un moment de joie. Et je crois que ça, c'est un témoignage. Comme le dit Jean 17: «Si vous êtes un le monde croira», et je crois que le fait de se retrouver autour d'un tel projet nous permet de développer de l'amour les uns pour les autres. C'est ce que j'observe à chaque édition », souligne quant à lui Roger Gerber, membre du comité de la Plateforme oecuménique et de l’Église New Life.

De la « Nuit des églises » à une fête de quartier

Lancé en 2022 dans la dynamique de la Nuit des églises – un événement mondial invitant les Eglises à ouvrir leurs portes au public – le projet a rapidement pris une autre tournure à Morges. La Plateforme œcuménique a choisi de ne pas seulement accueillir, mais d’aller à la rencontre des passants dans l’espace public. Depuis cette première édition modeste, avec une centaine de visiteurs, l’événement a gagné en envergure, attirant aujourd’hui entre 300 et 400 participants, grâce à l’engagement d’une trentaine de bénévoles.

« Chaque année, il y a plus de monde. C'est un événement fait sur mesure pour pouvoir avoir de la joie et être un témoignage dans la ville. En tant que chrétiens, nous devrions tous répondre présents à cette invitation à bénir. Plus il y a de monde, plus ce sera une interpellation pour les gens de la région », relève Roger Gerber.

Une vision régionale en préparation

La plateforme œcuménique envisage de développer l’événement pour le porter à une ampleur régionale, avec pourquoi pas une édition au Parc des Sports d’ici deux ans, profitant des infrastructures du Divinum. Objectif : 1000 à 1500 personnes, et une tête d’affiche comme le groupe Glorious pour attirer un public encore plus large.