Aimer... oui mais... – dimanche 22 mars

dimanche 22 mars 2015

« Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, [bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent], et priez pour ceux [qui vous maltraitent et] qui vous persécutent. Alors vous serez fils de votre Père qui est dans les cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense aurez-vous ? Les péagers aussi n’en font-ils pas autant ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi, eux-mêmes, n’en font-ils pas autant ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait. »
Matthieu 5.43-48

Les textes de l’Ancien Testament enseignaient au peuple d’Israël : « Oeil pour œil, dent pour dent ». Et voilà que plusieurs siècles plus tard, Jésus arrive et révolutionne des textes ancrés dans les coutumes depuis tellement longtemps en déclarant tout le contraire. Oups!

Qui, malgré la lecture de ce texte de Matthieu, ne s’est pas dit : « Celui-là... je ne pourrai jamais l’aimer après ce qu’il m’a fait! » On aimerait bien revenir aux textes de l’Ancien Testament et continuer, sans faire aucun effort, aucun pardon, aucun sacrifice. La Bible nous parle de récompense pour ceux qui écoutent et respectent sa parole. Obéir à Jésus, c’est se forcer à aimer son prochain comme ses frères, ses amis... soi-même.

N’est-il pas plus agréable d’imaginer une soirée avec des personnes que l’on apprécie, plutôt qu’avec des gens qui risquent de nous mener hors de notre zone de confort ? Mais alors où se trouve le challenge ? Aimer celui qui nous aime ne demande que peu d’effort ; le travail et le don de soi, c’est d’être capable de se faire violence et d’accepter l’autre avec ses défauts, ses différences, et tout faire pour chasser toute animosité (stopper le conflit).

Le Seigneur ne nous demande pas d’exprimer des sentiments, mais d’agir : « Aimez vos ennemis signifie : bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent. » En priant pour ceux qui nous font du mal, nous pouvons remettre à Dieu nos émotions, si négatives soient-elles, et demander au Seigneur d’agir positivement dans nos cœurs.

Notre plus bel exemple est Jésus lui-même qui, malgré toutes les peines que nous lui avons affligées, a donné sa vie afin que nous soyons sauvés ! « Seigneur, que mon cœur s’ouvre à ton Amour inconditionnel et que je puisse aimer comme tu m’as aimé ! »

Anne-Catherine et Dominique Oehman

Eglise de l’Oasis, Morges (FREE)

5.44 prie-ennemis

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Aimer ses ennemis, bénir ceux qui nous maudissent : le défi de la différence et de l’obéissance, tout en ayant l’assurance qu’un jour Dieu fera justice. @LJ

  • Encadré 1:

    flag2Méditation personnelle

    • Comment est-ce que je m’y prends, concrètement, pour aimer mon ennemi ?
    • Cette semaine, quel ennemi pourrais-je aimer ? Et de quelle manière ?

     

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