EcoEglise : trente huit Eglises en deux ans

vendredi 16 décembre 2022 icon-comments 1

La plateforme œcuménique EcoEglise accompagne les Eglises dans une prise de conscience et un engagement en faveur de plus de respect de la création. Les Eglises évangéliques de Suisse romande sont encore peu nombreuses à en faire partie.

Créée en 2020, la plateforme EcoEglise propose aux communautés chrétiennes de s’engager dans la protection de la création. Elle a été lancée par StopPauvreté, avec quatre autres organisations : ARocha Suisse, œco Eglises pour l’environnement, Action de carême et l’Entraide protestante suisse. Et EcoEglise vient d’annoncer que, jusqu’à présent, trente huit paroisses et Eglises se sont engagées dans le mouvement.

Parmi les communautés partenaires se trouve une majorité de paroisses réformées, mais aussi six paroisses catholiques et six Eglises évangéliques. Et, parmi les communautés évangéliques, deux font partie de la FREE : l’Eglise évangélique La Colline, à Crissier, ainsi que l’Eglise évangélique de Châble-Croix, à Aigle. « C’est surtout une questions de structures, tempère Alexis Bourgeois, coordinateur romand pour la campagne StopPauvreté. Les Réformés ont déjà des ‘ambassadeurs’ qui font avancer le sujet. Dans les Eglises évangéliques, moins centralisées, il faut plus de temps pour se dire qu’on y va. Mais je vois que la question écologique intéresse de plus en plus les chrétiens des Eglises évangéliques. »

Un outil simple à mettre en place

La plateforme EcoEglise est conçue pour aider les Eglises locales à s’orienter vers une organisation qui tienne compte de l’écologie. Il s’agit d’un outil simple qui ne propose pas nécessairement des solutions onéreuses. « Chaque Eglise voit ce qu’elle peut entreprendre, explique Alexis Bourgeois. Et il existe des possibilités d’action qui ne coûtent rien ou deviennent rentables à terme. »

EcoEglise propose aux communautés de progresser et de changer leurs pratiques dans cinq domaines :

les célébrations et l’enseignement. Il s’agit d’inclure une réflexion théologique qui tienne compte de la création, de sa célébration et de sa sauvegarde, dans les cultes et les rencontres de la communauté ;

le bâtiment. Comment baisser son empreinte carbone en agissant, entre autres, sur la consommation d’eau et d’électricité, le chauffage, l’isolation, le tri des déchets, l’utilisation de la vaisselle et des produits de nettoyage ;

le terrain. Comment préserver la biodiversité, développer un jardin potager partagé, gérer les chemins et le parking ;

l’engagement local et global. Collaborer avec les élus et les associations locales, modifier la mobilité, développer un engagement visant plus de solidarité et de justice environnementale ;

le mode de vie. Aider chaque personne à développer une sensibilité écologique au quotidien.

Avec EcoEglise, tout commence par une inscription et un éco-diagnostic. Ensuite, chaque communauté peut progresser à son rythme, notamment en utilisant le matériel pédagogique à disposition sur le site internet. La plateforme propose également du coaching et des événements permettant aux Eglises de se rencontrer et de s’encourager.

 

Le site internet de la plateforme EcoEglise : ecoeglise.ch

  • Encadré 1:

    Découvrez EcoEglise le 12 janvier

    Une rencontre d’information en visioconférence Zoom, à propos de EcoEglise, aura lieu le jeudi 12 janvier 2023, à 10 heures. Il est possible de demander le lien Zoom à l’adresse suivante : info@ecoeglise.ch

1 réaction

  • Olivier Peel dimanche, 18 décembre 2022 20:12

    Encore une énième article sur l'écologie. Malheureusement, je constate qu'il s'agit plus d'une idéologie qu'un engagement réel de la foi chrétienne. Il s'agit plus d'imiter ou de se conformer à la pensée écologique plutôt que d'apporter une réflexion intelligente autour de la Création. Croire que le chrétien va pouvoir changer le monde, c'est se tromper de combat. Dieu seul à la pouvoir de le changer.
    Cela ne signifie pas que nous devons rester les bras croisés. Non, mais nous avons le devoir de montrer à la société moderne que Dieu, seul, a encore et toujours la main sur sa Création. Planter des éoliennes ou faire des potagers est peut-être une action humaine et individuelle, mais sûrement pas le devoir de l'Église de Jésus-Christ.

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