Le Centre évangélique d'information et d'action a été créé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour permettre aux pasteurs, évangélistes et autres serviteurs de la vigne du Seigneur, de se rassembler pour des temps de contact, de concertation et de communion.
D'un rassemblement encore modeste à l'Institut Biblique de Nogent-sur-Marne, il n'a cessé de se développer. Il rassemble aujourd'hui au Centrex de Lognes (près de Disneyland Paris), 1800 visiteurs et 150 stands d'unions d'Eglises, de missions et d'œuvres diverses : des maisons d'édition, des entreprises de réparation de voitures pastorales, des maisons d'accueil, des mouvements de jeunesse…
Et dans les couloirs, se retrouve dans un joyeux brouhaha, tout ce que la francophonie peut compter de pasteurs, de responsables d'œuvres, et de chrétiens engagés qui échangent, s'informent et cultivent des amitiés.
Les charismatiques de plus en plus nombreux
Une évolution récente est la présence toujours plus significative des œuvres de tendance charismatique. Même si elle n'est pas dominante, elle confirme que le Centre évangélique est une plate-forme incontournable pour un aperçu assez complet de la dynamique évangélique en francophonie.
Au-delà du côté foire et fête, le Centre évangélique se veut aussi un carrefour de réflexion. Du 20 au 22 novembre, des études bibliques, des conférences et des tables rondes conduiront vers La prière, mystère à vivre. Selon le président de la manifestation, Emile Nicole, « il s'agit de créer un événement, et non une institution. Et de faire de cet événement un lieu de rencontre entre évangéliques de France, de Suisse et de Belgique ». De plus le président insiste: « Il s'agit bien d'une manifestation francophone et non pas franco-française. Bien que l'organisation soit toujours dans la région parisienne, l'objectif du comité n'est pas de placer les Eglises de Suisse et de Belgique sur des strapontins, mais de les rendre participantes à l'événement ».
Reste donc à nous, Romands, de prendre le chemin du reste de l'Europe francophone, et de rejoindre ce concentré du peuple de Dieu à quelques heures de train.
Jean-Charles Moret