L’immensité de l’Univers… et la révélation à la portée des enfants !

lundi 12 décembre 2011
Philippe Morel est dentiste. Sa passion pour l’astronomie le pousse à imaginer des animations pour enfants afin de leur montre l’immensité de l’Univers… et la grandeur du Créateur de toute chose. Magnifique !
On a découvert des merveilles grâce au télescope. Le microscope nous en raconte d’autres, encore plus intrigantes. Mais Dieu se laisse-t-il trouver avec ces instruments? C’est plutôt grâce au « théoscope » qu’il se découvre. Qu’est-ce donc que ce nouvel instrument ? En fait, c’est de nous-mêmes qu’il s’agit. Nous sommes le seul instrument capable de « voir » Dieu, avec les yeux du cœur, dans la liberté de l’accepter ou de le refuser. Voilà le message que Philippe Morel, dentiste de profession et passionné d’astronomie, transmet aux enfants qui fréquentent les KidsGames organisés durant l’été au Parc des Évaux à Genève.
 
Le soleil, une balle, et la terre, une tête d’épingle
Il le fait autour d’un atelier d’astronomie où les participants peuvent s’émerveiller de notre petitesse face à l’immensité du ciel. Dans un système solaire en miniature, reproduit au un dix-milliardième le long de la forêt en bordure du camp, ils apprennent à se promener plus vite que la lumière... A cette échelle, le soleil est une petite balle de 14 cm de diamètre, la terre une minuscule tête d’épingle de 1,3 mm à 15 m de là, et Jupiter est situé 78 m plus loin. Une petite perle blanche accrochée à un fil de pêche se traîne à 3 cm à la seconde : comme un rayon de lumière parti du soleil, elle met 8 bonnes minutes pour rejoindre la Terre.
Cette année, Philippe s’est mis en tête d’y ajouter la reproduction d’une des plus célèbres expériences scientifiques, celle du pendule de Foucault. En 1851, ce physicien mit en évidence le mouvement de rotation de la Terre en faisant osciller un pendule de 67 m de longueur, accroché à la voûte du Panthéon à Paris. On voit alors le plan d’oscillation tourner dans le sens contraire à la rotation de la Terre, de 11.3° en une heure à cette latitude – et on peut même observer la petite déviation qui se produit à chaque oscillation.
 
Une prouesse technique !
C’est une prouesse technique que notre bricoleur a réussi avec des moyens techniques relativement simples. Mais non sans trois échecs successifs – à l’instar des vraies expériences scientifiques! D’abord pour fabriquer une boule de plomb de 41 kg. La première fois, la marmite bricolée pour fondre le métal a fui... Puis pour créer un mécanisme de suspension sans résistance à la rotation, en utilisant des aimants surpuissants dopés au néodyme. Lors d’un premier essai, ces aimants s’attirent avec une telle force qu’ils se fracassent l’un contre l’autre. Enfin dans le point d’ancrage du pendule. Suspendu à l’armature de la tente des KidsGames, le pendule faisait balancer celle-ci de manière un peu inquiétante, et ses oscillations propres, perturbées, ne montraient... rien du tout! Il a fallu in extremis trouver un autre support et construire une tour de 6 m avec des amis, en empruntant des échafaudages de chantier. Le dernier jour enfin, l’expérience marche. L’année prochaine, elle pourra vraiment être intégrée à l’atelier... et améliorée. Fascinant de voir en vraie grandeur cette simple preuve de la rotation de la Terre !
 
Ouvrir le cœur aux merveilles de la nature et à la révélation
Philippe et ses enfants Eric et Anne, tous deux étudiants, se donnent à fond dans ce témoignage auprès des enfants – qui ne réalisent sûrement pas les heures de préparation qui se cachent derrière, et pour qui ces découvertes marquent plus que de longs discours. Pour ouvrir leur cœur et leur intelligence aux merveilles de la nature comme à la révélation divine, sans les opposer ni les confondre.
Silvain Dupertuis
 

  • Encadré 1:
    A voir l’été prochain à la Nuit de la science et aux KidsGenève
    L’expérience est naturellement au programme des prochain KidsGenève d’août 2012. Philippe Morel projette de le présenter également à la Nuit de la science du 7-8 juillet 2012. Il imagine d’autres projets qui sont à l’étude, et est ouvert aux propositions !
Publicité

Twitter - Actu évangélique

Journal Vivre

Opinion

Opinion

TheoTV (mercredi 20h)

20 janvier

  • «La terre, mon amie» avec Roger Zürcher (Ciel! Mon info)
  • «Repenser la politique» avec Nicolas Suter (One’Talk)

27 janvier

  • «La méditation contemplative» avec Jane Maire
  • «Vivre en solobataire» avec Sylvette Huguenin (One’Talk)

TheoTV en direct

myfreelife.ch

  • « J’ai été un bébé volé du Sri Lanka »

    Ven 03 novembre 2023

    Il y a quelques années, un trafic d’enfants proposés à l’adoption à des couples suisses secouait l’actualité. Sélina Imhoff, 38 ans, pasteure dans l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin, en a été victime. Elle témoigne avoir appris à accepter et à avancer, avec ses fissures, par la foi. Et se sentir proche du Christ né, comme elle, dans des conditions indignes. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Des choix porteurs de vie

    Ven 22 septembre 2023

    Abandonner la voiture et emménager dans une coopérative d’habitation ?... Deux couples de l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin ont fait ces choix qu’ils estiment porteurs de vie. « Le rythme plus lent du vélo a vraiment du sens pour moi », témoigne Thiéry Terraz, qui travaille pour l’antenne genevoise de Jeunesse en mission. « Je trouve dans le partage avec mes voisins ce que je veux vivre dans ma foi », lui fait écho Lorraine Félix, enseignante. Rencontres croisées. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Vivian, une flamme d’espoir à Arusha

    Jeu 15 juin 2023

    Vivian symbolise l’espoir pour tous ceux que la vie malmène. Aujourd’hui, cette trentenaire tanzanienne collabore comme assistante de direction au siège de Compassion à Arusha, en Tanzanie. Mais son parcours de vie avait bien mal débuté… Nous avons rencontré Vivian au bureau suisse de l’ONG à Yverdon, lors de sa visite en mars dernier. Témoignage.

  • Une expérience tchadienne « qui ouvre les yeux »

    Ven 20 janvier 2023

    Elle a 19 ans, étudie la psychologie à l’Université de Lausanne, et vient de faire un mois de bénévolat auprès de jeunes de la rue à N’Djaména. Tamara Furter, de l’Eglise évangélique La Chapelle (FREE) au Brassus, a découvert que l’on peut être fort et joyeux dans la précarité.

eglisesfree.ch

eglise-numerique.org

point-theo.com

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !