Une personne sur trois dans le monde n’a pas accès à l’Evangile

Membre du peuple Suri
Membre du peuple Suri (Connect Missions) icon-info
lundi 15 mai 2023

Encore aujourd’hui, de nombreux peuples ou ethnies n’ont pas accès à l’Evangile. Connect Missions propose de consacrer le culte du 28 mai à cette question et met à disposition des ressources sur son site. Michaël Jacquet, directeur de Connect Missions pour la France et la Suisse romande ainsi que le comité JPSAE ont répondu à nos questions.

Quel est votre objectif avec cette Journée des peuples sans accès à l'Evangile (JPSAE) ?
Nous souhaitons sensibiliser les chrétiens à une grande injustice : une personne sur trois dans le monde n’a toujours pas la possibilité de connaître Jésus.

Quels peuples ou ethnies sont concernés?
7500 peuples ou ethnies, essentiellement au Maghreb, au Moyen-Orient, en Inde et en Asie du Sud-Est, mais aussi en France et en Suisse (par le biais de l'immigration). Ce sont des peuples qui n’ont pas accès au témoignage incarné et pertinent pour leur culture, d’une communauté qui aime Dieu et son prochain comme elle-même.

Pourquoi préférez-vous cette formulation de peuples sans accès à l’Evangile à celle de "peuples non-atteints", plus connue?
Traduit de l’anglais unreached, le terme «non atteints» véhicule en français des connotations difficiles à transporter sur le terrain. On parle aussi bien d’être atteint par une maladie que d’atteindre des objectifs. La notion d’accès semble plus facile à justifier.

Comment une Eglise locale peut-elle s'impliquer pour ces populations?
Avant tout, relisons la Bible en tant que feuille de route d’un Dieu toujours en mouvement, passionné pour le monde et qui nous rend aptes à collaborer avec lui. Puis informons-nous sur la situation des milliers de peuples encore privés de la lumière de Jésus, mais n’en connaissant pas le chemin. Plus nous apprendrons à les connaître, plus nous prierons avec zèle. Rien de grand ne se fait sans des mouvements de prière.

Vous pouvez aussi nous inviter ! Nous avons des histoires passionnantes à raconter, qui stimuleront votre vie de foi et vos ministères locaux.
Par ailleurs, les Eglises sensibilisées ont beaucoup à gagner en envoyant leurs jeunes pour un voyage-découverte. Elles peuvent aussi soutenir dans la prière, l’amitié et les finances des missionnaires à long terme. Dernier point, les Eglises peuvent s’ouvrir à la réalité des migrants autour d’elles, qui sont souvent issus de peuples sans accès à l’Évangile.

Selon des statistiques, seul 1 % de l'argent de la mission mondiale est utilisé pour des peuples non évangélisés. Comment l'expliquez-vous ?
Loin des yeux, loin du cœur ? Les informations circulent difficilement dans les Eglises, submergées par des enjeux locaux légitimes. Cela nous rend aveugles à la réalité spirituelle du monde. Mais si nous ne prenons pas à cœur la cause de Christ là où il n’est pas encore nommé, qui le fera ? Selon Jésus, c’est dans l’objet de nos dons que se révèle notre cœur.

Un témoignage à partager en lien avec ces populations privées de l'Evangile?
À Bornéo, les tribus Kelabit et Lun Bawang ont failli être rayées de la carte. Après la colonisation britannique, elles ont sombré dans l’alcoolisme et la violence, ce qui a détruit les liens sociaux et brisé des familles. Des Australiens décidèrent de se rendre dans ces tribus, d’apprendre leur langue, de les aimer et d’y annoncer la Bonne Nouvelle : “Les gens répondirent favorablement. Les vies changèrent. Ils arrêtèrent de boire. Les familles se réconcilièrent. Ils demandèrent au gouvernement de leur construire des écoles. Aujourd'hui, il y a 150’000 disciples de Jésus et plus de 15’000 Églises dans ce territoire” (Un royaume sans frontières, M. Adeney, éd. Excelsis, 2022).

L’Évangile sauve des individus, mais aussi des peuples entiers !

Contact : info@connect-missions.com

Site internet pour cette Journée des peuples sans accès à l'Evangile

 

Publicité

Journal Vivre

Opinion

Opinion

Agenda

Événements suivants

myfreelife.ch

  • Pour les Terraz et les Félix, des choix porteurs de vie

    Ven 22 septembre 2023

    Abandonner la voiture et emménager dans une coopérative d’habitation ?... Deux couples de l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin ont fait ces choix qu’ils estiment porteurs de vie. « Le rythme plus lent du vélo a vraiment du sens pour moi », témoigne Thiéry Terraz, qui travaille pour l’antenne genevoise de Jeunesse en mission. « Je trouve dans le partage avec mes voisins ce que je veux vivre dans ma foi », lui fait écho Lorraine Félix, enseignante. Rencontres croisées. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Vivian, une flamme d’espoir à Arusha

    Jeu 15 juin 2023

    Vivian symbolise l’espoir pour tous ceux que la vie malmène. Aujourd’hui, cette trentenaire tanzanienne collabore comme assistante de direction au siège de Compassion à Arusha, en Tanzanie. Mais son parcours de vie avait bien mal débuté… Nous avons rencontré Vivian au bureau suisse de l’ONG à Yverdon, lors de sa visite en mars dernier. Témoignage.

  • Une expérience tchadienne « qui ouvre les yeux »

    Ven 20 janvier 2023

    Elle a 19 ans, étudie la psychologie à l’Université de Lausanne, et vient de faire un mois de bénévolat auprès de jeunes de la rue à N’Djaména. Tamara Furter, de l’Eglise évangélique La Chapelle (FREE) au Brassus, a découvert que l’on peut être fort et joyeux dans la précarité.

  • « Oui, la relève de l’Eglise passe par les femmes »

    Ven 16 septembre 2022

    Nel Berner, 52 ans, est dans la dernière ligne droite de ses études en théologie à la HET-PRO. Pour elle, la Bible est favorable au ministère féminin. Et les communautés doivent reconnaître avoir besoin tant d’hommes que de femmes à leur tête.

eglisesfree.ch

eglise-numerique.org

point-theo.com

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !