L’Eglise locale, comme une famille

vendredi 24 septembre 2021

La jeune génération, celle du selfie, développe une culture en rupture avec les précédentes. Elle bouscule nos Eglises, mais elle nous donne aussi le privilège de développer « un cœur de parent ».

Les Eglises sont généralement ouvertes à la jeune génération : elles cherchent à la comprendre et à s’en rapprocher. Leur défi n’est donc pas de s’ouvrir, mais de la rejoindre et d’apprendre à bien collaborer avec elle. En fait, les Eglises doivent permettre à toutes les générations de collaborer entre elles, un peu à l’image des familles. C’est le modèle que Dieu nous montre.

Dieu se révèle comme un père. Dans l’Ancien Testament, il se présente comme « le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob » (Ex 3.6). Il se fait connaître comme le Dieu de ces trois générations et, plus généralement, comme le Dieu de plusieurs générations.

Quant à l’apôtre Paul, qui n’a pas eu d’enfants naturels, il appelle Timothée son « véritable enfant dans la foi » (1Tim 1.2), Tite « mon véritable enfant en notre foi commune » (Tite 1.4) et Onésime « mon enfant, dont je suis devenu le père spirituel » (Phil 10). Il est le père spirituel des chrétiens de Corinthe : « Même si vous aviez dix mille maîtres dans la foi en Christ, vous n’avez pas plusieurs pères. Car c’est moi qui vous ai fait naître à la foi en Jésus-Christ en vous annonçant l’Evangile. Je vous invite donc à suivre mon exemple » (1Co 4.15-16). Paul agit comme une mère attentionnée envers les chrétiens de Thessalonique : « Jamais, vous le savez, nous n’avons eu recours à des discours flatteurs. Jamais nous n’avons tenté de vous exploiter. […] Au contraire, pendant que nous étions parmi vous, nous avons été pleins de tendresse. Comme une mère qui prend soin des enfants qu’elle nourrit » (1Thess 2.5-7).

Les Eglise font bien de s’inspirer du modèle familial. Celui-ci montre en particulier la différence entre « s’ouvrir » et « rejoindre » : les parents ne s’ouvrent pas seulement à leurs enfants, ils les rejoignent et les emmènent vers autre chose. Et cela manque beaucoup dans nos Eglises.

Ils ne savent rien du christianisme

Nous sommes en post-christianisme, c’est à dire que la plupart des références du christianisme ont disparu de notre société. Mais nous agissons comme si nous étions encore en christianisme. Nous imaginons à tort que les gens ont un bagage chrétien, et que nous allons les aider à le faire fructifier. Mais, en fait, ils ne savent rien à propos du christianisme. Voilà pourquoi nous n’arrivons pas à les rejoindre. Ainsi, les Eglises devraient être des lieux d’éducation et d’accompagnement, plus que des lieux d’enseignement.

Le post-christianisme succède au temps où le christianisme modelait la société. Il est également pétri de déconstructionnisme, c’est-à-dire d’une volonté de rejeter la période précédente. Voici comment certains ont défini le post-christianisme.

« On est dans la seule époque où, quand un garçon de quinze ans demande à son père : ‘Quel est le sens de la vie ?’, le père se tait » (Eric-Emmanuel Schmidt, écrivain).

« La période post-chrétienne désire profondément la justice et la paix, pourtant elle défend l’individualisme et le libre arbitre. L’ère post-chrétienne, c’est un peu un christianisme qu’on aurait vidé de son contenu. C’est vouloir un royaume, mais pas le roi. (Marc Sayers, pasteur, critique social, écrivain)

« On parle de post-christianisme parce qu’on est après le christianisme, mais le Christ n’a pas tout à fait disparu. C’est comme si on était dans une ère hantée par son passé chrétien » (John Mark Comer, pasteur et écrivain).

L’ère du selfie

Imaginons très schématiquement trois périodes de l’histoire. La première est celle d’un monde polythéiste : plusieurs dieux sont adorés, la spiritualité est partout, on explique toute chose par le divin. La deuxième période est monothéiste : on adore un seul Dieu. Puis vient l’ère du selfie : c’est le temps de l’individualisme. Chaque personne est son propre dieu. Les gens ne cherchent plus à l’extérieur, mais à l’intérieur d’eux-mêmes le sens de ce qu’ils vivent.

De plus, le post-christianisme ne se développe pas comme une évolution de la culture précédente, mais en opposition à celle-ci. On pense avoir été étouffés dans une société qui fonctionnait mal. Il s’agit donc de la rejeter et de donner de la place à nous-mêmes. Ainsi, le post-christianisme n’a absolument rien à voir avec un retour à la période pré-chrétienne.

Mais la culture du selfie met mal à l’aise. Elle permet de presque tout obtenir – un café à l’emporter, le dernier iPhone, de belles baskets – mais elle engendre du stress et de la dépression. En effet, elle permet à une minorité privilégiée de tout obtenir. Mais pour que cela fonctionne, une majorité défavorisée et exploitée est nécessaire. Du coup, il faut choisir entre se battre pour la justice et conserver ses privilèges.

Dans notre société post-chrétienne, beaucoup de choses vont de travers : des enfants forcés à travailler, des gens qui se suicident à cause de leur travail, le saccage de la planète, l’anxiété, la dépression, le racisme, les problèmes de genre, les familles explosées. Nous vivons dans un monde évolué qui s’est affranchi des carcans d’avant, mais il y a un malaise. C’est comme si le projet n’avait pas réussi. 

Depuis deux cent ans, les gens ont cherché à évoluer en se détachant de l’ancienne culture monothéiste chrétienne. Ils désiraient ne garder que quelques « bonnes » valeurs de l’ancienne culture. Mais, en pratique, cela ne fonctionne pas, ce qui est source de malaise.

Une culture en rébellion

Ainsi, la société post-chrétienne, accompagnée de sa dose de déconstructionnisme, est une culture en rébellion par rapport à la précédente. Elle désire progresser tout en supprimant le socle sur lequel elle est ancrée. Au sein du post-christianisme, « le christianisme est devenu invisible, a écrit Frédéric Lenoir, rédacteur en chef du Monde des religions. Il est présent sans dire son nom. Plein de gens se revendiquent athées ou totalement anti-chrétiens, mais soutiennent des valeurs qui n’auraient peut-être pas pu exister dans nos sociétés s’il n’y avait pas eu le message des Evangiles qui en est la source ».

Il faut bien comprendre la tension, le malaise, le rejet et, en même temps, la recherche du Royaume qui sont au cœur du post-christianisme. Les gens cherchent un Royaume proche de celui décrit par Jésus, mais ils ne veulent pas entendre parler de Dieu, ils rejettent le Roi. Voilà pourquoi il est difficile de partager sa foi aujourd’hui : les gens ne sont pas opposés au christianisme, mais ils ne sont pas atteints. Dans notre monde individualiste, plus rien n’est considéré comme vrai. Chacun peut croire ce qu’il veut.

Lorsque vous partagez votre foi avec des gens, cela ne pose pas de problème. Par le passé, vous auriez rencontré de l’agacement ou de l’opposition. Mais, aujourd’hui, vous entendez : « Tu crois en Jésus ! Trop bien ! Et cela te rend heureux ? Super ! Moi j’ai mon truc. Toi, tu as ton truc. On est heureux ! Le monde va bien ! »

Mais il subsiste quand même ce malaise ambiant. Alors, quel est ce bonheur que tout le monde fait semblant de posséder ? Et comment pouvons-nous partager un message qui fait du sens ?

Six traits de culture de la génération selfie

Afin de mieux comprendre la culture du selfie, essayons de la définir en six traits.

1. De nouvelles valeurs. Dans la culture du selfie, les choses qui comptent sont la liberté individuelle, le bonheur, la possibilité de se définir soi-même et l’expression personnelle. Ce sont les nouveaux dieux de la jeune génération.

La liberté de chacun est fondamentale.

Chacun a le droit de faire ce qu’il désire, pourvu que cela ne me dérange par. Si une chose me fait du bien, elle est bonne et j’y ai droit.

Le bonheur est très important. 

Je peux faire tout ce que je veux pour chercher le bonheur. Je peux coucher avec qui je veux si c’est mon plaisir. Je peux tout expérimenter à la recherche du bonheur.

Chacun se définit librement. 

Ce n’est pas ma famille ou mon travail qui me définissent, mais ce que je ressens au plus profond de moi. C’est de l’hyper individualisme. Aujourd’hui, le désir de se définir soi-même se cristallise autour de la question du genre.

2.  Une attitude en opposition. Les traditions, les religions, les connaissances reçues, les traditions sociales et culturelles qui restreignent la liberté doivent être détruites. L’Eglise est considérée comme néfaste, parce qu’elle dit quelque chose de ce que chacun devrait être. Et cela pose problème, parce que le fondement de la marche du disciple de Jésus-Christ, c’est la mort à soi-même. Si notre propre bonheur et notre propre manière de nous définir sont les seules choses qui comptent, comment pouvons-nous accepter que Jésus-Christ nous demande de mourir à nous-mêmes ?

3. Le progrès constant. La culture du selfie croit que le monde ne fait que se développer vers le progrès : la technologie est la réponse et la solution à nos problèmes. Si la liberté individuelle augmente, alors internet et les technologies évolueront en bien.

4. Une nouvelle éthique sociale. En matière d’éthique, le but à atteindre est la tolérance à tout prix. Chacun doit pouvoir se débarrasser de ce qui restreint. Cette attitude est très difficile à concilier avec des paroles comme : « Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école » (Mt 11.29) ou « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive » (Mt 16.24).

5. L’être humain est intrinsèquement bon. Nous entendons cela même dans certaines Eglises. Dans notre société, il existe la croyance que les humains naissent parfaits. La notion de « naître en Adam » n’a plus de sens.

Lorsque nous accompagnons des gens vers le baptême et que nous leur parlons de repentance, nous entendons fréquemment : « Je suis né dans une famille chrétienne, je n’ai pas touché la drogue, pas été en soirée, pas abusé de l’alcool, pas fumé… C’est bon ! Il n’y a pas de péché profondément ancré en moi ». Alors, pourquoi demander le baptême si nous pensons ne pas avoir besoin de repentance ?

6 . La perte de confiance dans les institutions. Les structures et les institutions ne sont plus considérées comme dignes de confiance lorsqu’elles sont grandes.

Ces six traits de la culture post-chrétienne influencent les jeunes. Ils regardent des films et des séries qui leur répètent : « Les gens sont bons, et si on leur donne la liberté, ils iront vers le meilleur ». Par contre, la plupart des films de science fiction leur disent le contraire, en dépeignant un futur catastrophique.

Comment s’engager avec la génération selfie

Dans leur travail auprès de la génération selfie, les Eglises devraient réfléchir aux trois points ci-dessous.

Qui colonise qui ? 

Lorsque nous ne comprenons pas qu’il existe une véritable opposition entre la culture post-chrétienne et l’Evangile, alors nous risquons de nous faire coloniser par cette culture, au lieu de transmettre le message de l’Evangile.

A force de chercher à nous rapprocher d’une culture qui s’oppose à nous, nous accueillons dans nos Eglises des éléments qui sont contre nous. Voilà pourquoi s’ouvrir ne suffit pas. Nous ne pouvons pas nous contenter de parler la même langue, d’être cool, de faire l’Eglise dans les pubs et dans les bars. Parce que, ce qui va arriver, c’est que les gens vont rester dans les bars et que personne de viendra à Jésus. Par contre, les chrétiens des Eglises rejoindront les bars. 

Il faut comprendre que la culture post-chrétienne est profondément agressive et opposée à la nôtre. Cela n’interdit pas d’aller dans les pubs et les bars, mais il ne faut pas penser la missionnalité que de cette façon.

A bas la pertinence culturelle ! 

A force de vouloir être culturellement pertinentes, les Eglises deviennent une parodie du monde. Faut-il porter une casquette et des baskets pour être compris ? Non ! Il faut être soi-même. Lorsque nous cherchons à être culturellement pertinents, afin d’entrer dans la sous-culture des jeunes, nous le faisons mal.

Les chrétiens sont bons en louange. Mais lorsqu’ils essayent de faire comme les autres pour être « cool », alors ils sont nuls... et personne ne viendra écouter leur musique nulle. Il n’y a rien de pire qu’un parent qui essaye d’être « cool » pour son adolescent de treize ans : au lieu d’être « cool », il lui fait honte.

C’est la même chose dans l’Eglise. Les gens ne viennent pas y chercher une mauvaise imitation de la société. Ils viennent pour autre chose, ils ont soif, ils se posent des questions, ils cherchent un sens à leur vie, ils cherchent des croyants authentiques. En fait ils sont beaucoup plus spirituels qu’on imagine.

Dans les villes, les modèles d’Eglises qui marchent le mieux sont liturgiques et sobres. Dans les Eglises évangéliques d’Angleterre, l’une des formes de spiritualité qui attire est le silence habité par la présence de Dieu. Dans une société où les informations nous harcèlent constamment, les Eglises offrent un endroit de repos. Pas besoin de danses, ni d’être « cool » !

Dans ces Eglises anglaises « pas cool », des pasteurs répondent aux questions que les gens se posent. Ils prennent ceux-ci au sérieux, ne craignent pas le déconstructionnisme, proposent des alternatives. Car nous vivons dans une société trompeuse qui prétend répondre aux besoins, mais qui laisse les gens en manque. Méfions-nous de la pertinence culturelle.

Les besoins fondamentaux des jeunes n’ont pas évolué.

Ceux-ci ont le même besoin du Christ que toutes les générations précédentes. Et la bonne nouvelle, c’est que le Christ ne change pas. Donc, nous présentons le même Christ à cette jeune génération. Les jeunes apprécient particulièrement l’authenticité, la relation, l’incarnation du message, des chrétiens dont la vie a été réellement touchée par le Christ.

Développer un cœur de parent

Cela me conduit à vous poser une question : « Quand, pour la dernière fois, avez-vous passé un moment authentique avec un jeune entre 10 et 35 ans ? Quand a-t-il eu l’occasion de vous parler de ses incompréhensions, de ses colères. Quand lui avez-vous ouvert votre cœur et avez-vous pleuré avec lui ? Quand l’avez-vous invité chez vous. Lui permettant de vous voir vivre et de vous faire confiance ? » Et là, bien sûr, je ne parle pas de vos enfants ! Prendre du temps pour écouter un jeunes, chercher avec lui des réponse, se coucher plus tard que prévu parce que la discussion s’est prolongée, fait une grande différence.

Jésus avait plusieurs cercles relationnels. Il avait 12 disciples, mais aussi 3 disciples plus intimes, 72 disciples qui le suivaient régulièrement, 150 personnes qui le suivaient de plus loin... L’apôtre Paul s’occupait de Timothée, de Tite, d’Onésime et d’autres. Et nous nous souvenons comment Paul a embauché Timothée : « Les frères de Lystre et d'Iconium disaient beaucoup de bien de lui. Paul désira le prendre avec lui. Il l'emmena donc » (Ac 16.2-3)... et ce n’était pas pour qu’il se contente de venir assister à la prochaine rencontre ! Quels sont vos cercles relationnels ?

Vous vous demandez : « Comment commencer à faire des disciples ? » Commencez par inviter un jeune à faire les courses avec vous. Invitez-le dans votre vie. Souvenez-vous d’Esther : elle était orpheline, mais sa destinée était de devenir reine. Mais, pour qu’elle devienne reine, il fallait un Mardochée dans sa vie. Il fallait une personne qui s’occupe d’elle, qui s’inquiète pour elle, qui aille la voir. Avez- vous dans votre Eglise quelques personnes proches pour lesquelles vous priez ?

Vous pouvez vous attacher à quelques jeunes, prendre du temps pour eux, les inviter non pour les enseigner, mais pour parler avec eux des banalités de la vie, pour manger avec eux et leur dire : « Merci pour qui tu es ».

Les gens aiment venir dans une Eglise, non parce qu’elle est culturellement pertinente, mais parce qu’elle investit dans la vie des autres. Selon une enquête anglaise, nonante pourcents des personnes de la culture post-chrétienne qui viennent dans une Eglise, viennent grâce à des relations. Ainsi, les chrétiens qui développent un cœur de parents voient du fruit autour d’eux.

Yves Bulundwe

Ce texte est l’adaptation écrite d’une conférence donnée par
Yves Bulundwe lors d’une pastorale de la FREE. Il a été publié en 2020 dans le journal Vivre.

  • Encadré 1:

    Yves Bulundwe

    Capture décran 2021 09 24 à 07.23.43Yves Bulundwe, 35 ans, marié et père de famille, est pasteur à Lausanne. Formé en philosophie, en théologie et en histoire, il a été DJ, basketteur, animateur socio-culturel et enseignant de jeunes en réorientation avant de s’engager dans l’Eglise. Il est passionné par les cultures et les sciences humaines.

      

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