« C’est seulement près de Dieu que je peux être tranquille, c’est de lui que me vient le salut. »
(Psaume 62.2)
Le coronavirus amène tout au silence… Le brouhaha de nos villes fait place à des rues désertes, nos entreprises abandonnent pour beaucoup leurs activités bruyantes, les fêtes entre parents ou amis sont annulées, la « Champions League » et ses matchs passionnants disparaissent de nos écrans… Petit à petit, le silence se fait dans notre société, comme si durant ce temps qui précède Pâques, nous étions contraints à faire retraite…
Un champion de Dieu en retraite !
Il y a fort longtemps, une personnalité de la Bible était un authentique champion de la cause de Dieu. Il n’hésitait pas à affronter les tenants d’autres visions du monde et même à les provoquer au nom de son Dieu. Il n’avait aucune peur des autorités et il n’hésitait pas à les provoquer, au point qu’une reine se mit à entretenir une dent acérée contre lui…
Un jour, le prophète Elie – parce que c’est de lui qu’il s’agit ! – est ébranlé par cette reine qui s’appelle Jézabel. Cette dernière profère contre Elie des menaces de mort et notre Elie ne trouve plus les ressources intérieures pour affronter cette opposition. Il fuit. 40 jours et 40 nuits… vers la montagne de Dieu, l’Horeb, nous dit le premier livre des Rois au chapitre 19.
Et là, notre homme découvre que Dieu l’attend, que Dieu prend soin de lui, que Dieu lui donne à manger… et surtout que Dieu lui donne de réaliser Sa présence au travers d’un murmure, d’un son doux et léger. Cette expérience de Dieu va redonner de l’énergie à Elie. Elle va lui procurer un nouvel élan…
Auprès de Dieu, la vraie tranquillité
Nous sommes confinés. Les méfaits du covid-19 nous contraignent à faire retraite… Et si c’était, en final, auprès de Dieu seul que nous trouvions la vraie tranquillité ? « Parce que c’est de lui que me vient le salut… », promet le Psaume 62 au verset 2. Un salut qui pourrait apparaître comme une nouvelle perception de Dieu ?
Serge Carrel