Olivier Fleury publie un roman pour promouvoir « Jesus Celebration 2033 »

Serge Carrel jeudi 01 mars 2018

En Suisse romande, Olivier Fleury est connu comme l’ancien responsable de Jeunesse en mission. Depuis quelques années déjà, il a changé de casquette. Il roule pour une idée un peu folle : mettre en réseau les chrétiens de tous horizons pour qu’ils fêtent ensemble en 2033 les 2000 ans de la résurrection de Jésus. Pour faire passer cette vision auprès du plus grand nombre, il publie ces jours un roman : En route pour 2033.

Olivier Fleury, le responsable de « Jesus Celebration 2033 », publie un roman d’anticipation : En route pour 2033. « Mon but, confie-t-il, est de permettre au lecteur de s’approprier notre vision au travers d’une fiction qui se déroule entre 2029 et 2033. » Depuis 2007, l’ancien responsable de Jeunesse en mission Suisse caresse une idée folle : « Mettre sur pied pour les 2000 ans de la résurrection de Jésus la plus grande fête de l’histoire. » Après avoir sorti voilà 2 ans un livre pour présenter cette initiative, il va plus loin dans la communication de sa vision et la vulgarise.

Sur les traces de 5 personnes impliquées

Le roman est plutôt réussi. Au travers de chapitres courts et dans un style alerte, il emmène le lecteur sur les traces de 5 personnages impliqués dans la mise en place d’un événement en lien avec « Jesus Celebration 2033 ». On se trouve à Genève avec l’initiateur de la fête, en Asie centrale avec un homme d’affaires nouvellement chrétien dans un contexte de persécution, en Israël avec une soldate de Tsahal, au Brésil avec une serveuse de bar… Le tout permet au lecteur de naviguer entre diverses réalités d’Eglises : évangélique et pentecôtiste bien sûr, mais aussi orthodoxe, catholique et même juive messianique.

« Le but de ‘Jesus Celebration 2033’, c’est qu’il y ait des appropriations locales de la démarche : des manifestations petites ou grandes dans des villages ou des villes, et que plusieurs Eglises se mettent ensemble pour fêter les 2000 ans de la résurrection. » Les fêtes pourraient s’articuler autour de différents axes. En fait « l’ADN » de la manifestation, c’est la prière, l’annonce de l’Evangile, l’unité, la célébration ou l’action sociale.

Trois ans de discernement avant de se lancer

Lorsqu’Olivier Fleury a lancé son idée et commencé à mettre en place en Suisse romande une équipe pour la réalisation de ce projet, plusieurs ont fait part de leur scepticisme. Quelle idée saugrenue d’organiser un tel événement ? Pourquoi s’y prendre aussi longtemps à l’avance ? L’habitant de Buchillon raconte qu’en 2007, lorsqu’il a eu cette vision de différents fuseaux horaires qui, les uns après les autres, s’illuminaient pour fêter la résurrection de Jésus, il a d’abord soumis l’idée à son épouse, Sylviane. « Le filtre était déjà serré, confie-t-il. Elle m’a tout de suite demandé si vraiment cette idée était de Dieu. » Après trois ans et à la suite de plusieurs confirmations, il se lance dans le projet. « Aujourd’hui, on est une petite dizaine de personnes à travailler chaque semaine autour de ‘Jesus Celebration 2033’. Une centaine d’autres sont acquises et constituent des relais importants sur la planète. Mais pour réaliser une telle démarche nous affichons encore une taille microscopique ! » C’est que l’homme voit grand ! Il a fallu 12 ans pour préparer les Jeux olympiques de PyeongChang, relève-t-il. De plus les 2000 ans d’histoire de l’Eglise sont marqués par nombre de séparations et de divisions. Il faut donc du temps ! « Ce que l’on essaie de faire, c’est d’avoir une unité autour d’un projet. Concrètement, il s’agit de montrer au monde que les chrétiens sont d’accord sur l’essentiel : la résurrection de Jésus. »

Jusqu’en 2033, le chemin est encore long. Mais les rencontres avec des responsables d’Eglises ont déjà été nombreuses. L’une des plus marquantes : celle du Pape François en 2016. « Il y a des moments très forts de communion fraternelle au plus haut niveau, explique Olivier Fleury. Si les choses s’arrêtaient là, je serais déjà satisfait de tous les contacts et de toutes les relations que ‘Jesus Celebration 2033’ a déjà suscités. »

La résurrection, une expérience personnelle

15 ans nous séparent de Pâques 2033. Les défis en communication et en ressources humaines sont grands pour permettre à ce projet un peu fou de se réaliser. La dimension financière est aussi une montagne, ajoute l’ancien responsable de JEM Suisse. Mais on ne peut lui ôter de l’esprit qu’il est là au cœur d’un appel que le Seigneur lui a adressé en 2007 en Australie, et qui s’inscrit dans la continuité de son expérience de conversion voilà 30 ans dans les rues de Genève. « A ce moment-là, la puissance de la résurrection de Jésus de Nazareth m’a transformé, souligne-t-il. L’amour du Christ m’a rejoint et je ne pense pas que je serais encore ici, si je n’avais pas rencontré le Christ vivant ! »

Serge Carrel

Olivier Fleury, En route pour 2033, (avec Joël Reymond), www.jc2033.world/fr/, 2018, 368 p. Pour toute commande du livre.

Olivier Fleury présente son roman En route pour 2033 en vidéo.

  • Encadré 1:

    Il reste encore des places pour le repas de soutien du 3 mars

    « Jesus Celebration 2033 » organise le samedi 3 mars un repas de soutien à l’occasion de la sortie du roman d’Olivier Fleury : En route pour 2033. A 17h dans l’Eglise évangélique La Colline à Crissier, Olivier Fleury présentera son livre, puis le dédicacera. De 18h à 22h, un repas de soutien est organisé. Un dignitaire de l’Eglise orthodoxe ukrainienne autocéphale exprimera sa reconnaissance pour le travail d’unité de « Jesus Celebration 2033 ».

    Prix suggéré du repas de soutien : 45.-

    Inscription obligatoire : info@jc2033.world .

  • Encadré 2:

    En route pour 2033 en bref

    Ils s’appellent Eric Dunant, Gwendolyn Marshall, Tahir Mamedov, Roberta Vieira de Sousa Sampaio et Deborah Zeitoun. Ils sont tous impliqués dans la réalisation de la grande fête qui marque les 2000 de la résurrection de Jésus : « Jesus Celebration 2033 ». Ils dévoilent leur quotidien d’homme d’affaires, de serveuse de bar, de star de Hollywood sur le déclin et de soldate, et permettent d’entrevoir comment des personnes plus ou moins convaincues de l’importance de la résurrection de Jésus s’impliquent dans la mise en place de « la plus grande fête que l’histoire n’ait jamais connue ». De Genève à l’Australie, en passant par l’Asie centrale, Rio de Janeiro, Los Angeles et Israël, on découvre des chrétiens et des non-chrétiens qui se mettent en route pour marquer de manière originale l’événement qui, pour beaucoup, constitue la plus extraordinaire des interventions de Dieu dans l’histoire humaine.

Publicité

Journal Vivre

Opinion

Opinion

Agenda

Événements suivants

myfreelife.ch

  • Pour les Terraz et les Félix, des choix porteurs de vie

    Ven 22 septembre 2023

    Abandonner la voiture et emménager dans une coopérative d’habitation ?... Deux couples de l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin ont fait ces choix qu’ils estiment porteurs de vie. « Le rythme plus lent du vélo a vraiment du sens pour moi », témoigne Thiéry Terraz, qui travaille pour l’antenne genevoise de Jeunesse en mission. « Je trouve dans le partage avec mes voisins ce que je veux vivre dans ma foi », lui fait écho Lorraine Félix, enseignante. Rencontres croisées. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Vivian, une flamme d’espoir à Arusha

    Jeu 15 juin 2023

    Vivian symbolise l’espoir pour tous ceux que la vie malmène. Aujourd’hui, cette trentenaire tanzanienne collabore comme assistante de direction au siège de Compassion à Arusha, en Tanzanie. Mais son parcours de vie avait bien mal débuté… Nous avons rencontré Vivian au bureau suisse de l’ONG à Yverdon, lors de sa visite en mars dernier. Témoignage.

  • Une expérience tchadienne « qui ouvre les yeux »

    Ven 20 janvier 2023

    Elle a 19 ans, étudie la psychologie à l’Université de Lausanne, et vient de faire un mois de bénévolat auprès de jeunes de la rue à N’Djaména. Tamara Furter, de l’Eglise évangélique La Chapelle (FREE) au Brassus, a découvert que l’on peut être fort et joyeux dans la précarité.

  • « Oui, la relève de l’Eglise passe par les femmes »

    Ven 16 septembre 2022

    Nel Berner, 52 ans, est dans la dernière ligne droite de ses études en théologie à la HET-PRO. Pour elle, la Bible est favorable au ministère féminin. Et les communautés doivent reconnaître avoir besoin tant d’hommes que de femmes à leur tête.

eglisesfree.ch

eglise-numerique.org

point-theo.com

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !