Lettre ouverte aux responsables des 7 écoles évangéliques de Suisse romande soi-disant « créationnistes »

mercredi 05 février 2014 icon-comments 6

« Créationnistes » les écoles évangéliques de Suisse romande ? Pas sûr du tout ! Face aux stigmatisations des médias, y compris des spécialistes, une stratégie plus réactive permettrait de dissiper les équivoques.

Chers responsables d'écoles évangéliques de Suisse romande,

Comme le dit la chanson : « Le sort tomba sur le plus jeune. » Cela aurait pu arriver à d'autres œuvres évangéliques. Mais, cette fois, c'est vous qui étiez au centre d'un – petit – emballement médiatique.
Le 24 janvier dernier, l'agence de presse réformée Protestinfo vous a décoché une flèche. Dans un article à propos des écoles évangéliques, elle prétendait : « La particularité de ces écoles est l'enseignement des thèses créationnistes comme véridiques, dans leur programme. » Entre amalgames, contre-vérités et ton sentencieux, l'article démontre surtout l'incompétence et les préjugés d'une journaliste qui ne connaît pas son sujet... ou son désir de vous égratigner... probablement les deux à la fois. Médiocre !
Ensuite, tout est allé très vite. Plusieurs quotidiens généralistes de Suisse romande se sont empressés de publier l'article. Quelques jours plus tard, le député Vert au Grand Conseil vaudois Martial de Montmollin a déposé une interpellation dans laquelle il demandait : « Est-ce que les élèves des écoles privées reçoivent l'enseignement scientifique de base et de manière objective ? » Pendant ce temps, le site internet « instruire.ch » de l'Association des écoles chrétiennes de Suisse romande ne réagissait pas : pas le moindre communiqué, pas de numéro de téléphone à appeler.
Les médias audiovisuels se devaient de réagir à leur tour, de trouver très vite des images et des intervenants. La Télévision suisse romande a déniché une vieille interview de la directrice de l'Ecole du Potier à Oron. La chaîne régionale La Télé a donné la parole à un évangélique qui passait par là, et qui a laissé une image fausse de vos écoles. Pendant ce temps, le site internet « instruire.ch » ne bougeait toujours pas. Quel dommage !
Vous n'étiez pas préparés à réagir à la flèche de Protestinfo. Dans nos Eglises et dans nos œuvres évangéliques, il en est de même : nous sommes mal préparés à communiquer vite et bien avec les médias. Pourtant, leurs questions, parfois dérangeantes, nous offrent d'excellentes occasions de faire tomber des préjugés.
Par exemple, vos écoles ont été qualifiées de « créationnistes ». Mais vous donnez à ce terme un sens très différent de celui qui prévaut dans les médias et dans la société. Dans vos bouches, le terme signifie : « Dieu a tout créé, et cela donne une valeur unique à chaque vie. » Par contre, dans notre société, ce même mot signifie : « Croyant obscurantiste et idiot qui croit que la terre a été créée en 6 fois 24 heures il y a tout juste 6000 ans ».
Il existe donc une formidable possibilité d'explication et de compréhension. Surtout que les évangéliques débattent autour de trois interprétations différentes du début de la Genèse – littérale, concordiste et littéraire – et que seule l'une d'entre elles suppose une création en six jours de 24 heures.
Votre mésaventure résonne comme une interpellation et stimule notre réflexion.
Meilleurs messages à vous !
Claude-Alain Baehler

Voir l’article : « Le débat autour de l’enseignement « créationniste » des écoles évangéliques de Suisse romande se dégonfle ».

6 réactions

  • Nowak Emmanuel vendredi, 07 mars 2014 17:01

    Cher Monsieur Baehler,

    Le créationnisme biblique vous effraie-t-il? Cela en a tout l'air, malheureusement. ernière. Vous semblez préoccupé par l'idée d'être en phase avec notre société postmoderne, d'être bien vu de cette dernière, que vous oubliez de pratiquer une exégèse soignée des premiers chapitres de la Genèse.

    Avez-vous déjà pris le temps de regarder de plus près comment Jésus et les apôtres approchaient ces chapitres? Comme un récit historique des origines! Et comment évaluez-vous le fait que les théories non littérales que vous mentionnez (concordiste et littéraire) n'ont vu le jour qu'à l'aube du 19ème siècle? N'est-ce pas la preuve flagrante que ces approches sont davantage dans l'esprit des théologiens conformistes que dans le texte biblique?

    De fait, les Henri Blocher et autres adeptes de ces théories admettent en général que c'est pour des raisons pratiques (comment insérer des milliards d'années dans un texte qui n'y fait aucune allusion!). N'est-ce pas correct dès lors de dire qu'il s'agit de capitulation envers l'hypothèse évolutionniste?

    Ne devriez-vous pas en tant que chrétien considérer la Bible comme un juge au-dessus des théories scientifiques séculières concotées expressément pour se passer de Dieu, plutôt que l'inverse? Et si notre société considère le créationniste biblique comme un idiot et un obscurantiste, j'ai envie de vous demandez en quoi cela est-il important? Le Seigneur Jésus ne nous a-t-Il pas dit d'être heureux lorsque nous aurions à souffrir ces quelques remarques blessantes à cause de Son Nom? Etes-vous intimidé à ce point?

    Pour finir, saviez-vous que ces compromis sont fort inutiles? Il suffit de réaliser qu'il existe une différence non négligeable entre la science opérationnelle (où un phénomène est directement observable et reproductible) et la science historique (où un phénomène n'est pas directement observable et non reproductible). Le débat création/évolution opère au niveau de la science historique, où les données sont interprétées à la lumière des croyances initiales du scientifique en question. C'est une guerre devision du monde et je vous invite à regarder le monde via des lunettes bibliques. Vous constateriez comme Le Seigneur m'en a fait grâce, que la science corrobore remarquablement la révélation divine des origines avec ses 6000 ans d'âge et que l'évolution et ses longues périodes relèvent de la science-fiction.

    Si les preuves en faveur du créationnisme biblique (terre-jeune) vous intéresse, je vous renvoie sur le site web de Creation Ministries International, une organisation créationniste majeure, existant depuis la fin des années 70. Je suis moi-même abonné depuis 2006 à leur revue trimestrielle Creation, rédigée par des scientifiques chrétiens. Le site compte aujourd'hui plus de 7000 articles:
    http://www.creation.com

    Que notre Créateur, Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous bénisse abondamment!

    Emmanuel Nowak,
    (l'évangélique qui passait par là, cité dans votre lettre)

  • Meylan J.-J. lundi, 10 mars 2014 08:18

    Cher Monsieur, cher Frère,

    Une étude attentive des textes de la Genèse révèle des surprises. L'expression : "Il y eut un soir, il y eut un matin", évoque l'alternance du jour et de la nuit. C'est le soleil et les étoiles qui provoquent sur terre cette alternance. Or les astres ne furent créés qu'au 4è jour. Donc l'expression "Il y eut un soir, il y eut un matin" est poétique, elle n'indique aucune réalité physique. Le cadre de la création en 7 jours du premier récit de la Genèse est le cadre liturgique de la semaine hébraïque qui culmine par le sabbat. Ce cadre liturgique révèle donc un récit littéraire, poétique. J'estime que la Genèse présente les vérités les plus riches à entendre sur le plan théologique. Ce n'est pas le lieu d'énoncer toutes ces vérités tant elles sont d'une richesse inouïe. Mais ces vérités sont exprimées de manière poétique et non factuelle, historiques. Pour comprendre le genre littéraire de la Genèse, il faut comparer ses récits avec les récits babyloniens et égyptiens de son époque. Ces cosmogonies décrivent la création du monde en des termes païens, contraires à la révélation de Dieu. Là encore je n'ai pas le temps de m'étendre, mais il vaudrait la peine de le faire. Le génie de la Genèse est de nous livrer un message théologique fabuleux centré sur la gloire de Dieu et sa suprême majesté. Mais la forme de ce récit est poétique, allégorique. Aussi l'entreprise "créationniste terre jeune" est une absurdité psdeudo-scientique. C'est bien là son erreur la plus grave. Pour faire croire à la véracité de la création divine, elle cherche à s'affubler du label scientifique et alors elle développe des positions qui ridiculisent inutilement la foi chrétienne et les croyants chrétiens (notez que les musulmans partagent aussi le point de vue créationniste, vous êtes en bonne compagnie !).
    Votre combat est louable. Vous voulez défendre la gloire de Dieu contre l'athéisme ambiant. Malheureusement vous vous trompez et de méthode et de cible. Puissiez-vous avoir l'humilité d'entendre et d'écouter les innombrables chrétiens évangéliques dont les travaux scientifiques sérieux apportent un éclairage pertinent. Puissiez vous avoir l'humilité d'entendre et d'écouter les innombrables chrétiens évangéliques dont les recherches bibliques présentent un autre éclairage que le vôtre de ces textes magistraux.

    Avec mes meilleures salutations.

    Marc Blanc

  • Nowak Emmanuel mardi, 11 mars 2014 16:51

    Cher Monsieur,

    Votre position est aussi ambiguë que ne l'est votre identité: si l'entête mentionne Jean-Jacques Meylan, la signature est celle de Marc Blanc. A qui suis-je en train de m'adresser? Trêve de plaisanterie. Votre premier commentaire porte sur l'expression «il y eut un soir, et il y eut un matin». Selon vous, puisque c'est le soleil qui provoque cette alternance sur la terre, et que ce dernier ne fut créé qu'au 4ème jour, le texte est forcément poétique. L'argument n'est pas nouveau. Tout d'abord, la création est un acte miraculeux. Les lois naturelles existantes le sont par la volonté de Dieu (Jér. 33:25). Dire que le cycle jour-nuit est impossible sans le soleil revient à dire que Dieu est tributaire de Ses propres lois. Or, au sujet de la nouvelle Jérusalem, il nous est révélé qu'elle «n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer; car la gloire de Dieu l'éclaire, et L'Agneau est son flambeau» (Ap. 21:23).

    Ensuite, l'astronomie moderne ne voit pas de problème réel à cela. Pour que l'alternance du jour et de la nuit puisse se produire, il faut une terre en rotation et de la lumière venant d'une direction, nous dit le physicien créationniste John Hartnett (Dismantling the Big Bang, Master Books, 2005). Par ailleurs, cette création du soleil au 4ème jour ne semblait pas embarrasser les Pères, qui en profitaient pour polémiquer contre le paganisme.

    Votre second argument concernant le sabbat est encore plus pauvre que le précédent. Les versets d'Exode 20:11 et 31:17 contiennent une expression causale: «Car en six jours L'Eternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour Il a cessé Son oeuvre et Il s'est reposé». Le mot «car» (hébreu כּי kî) démontre explicitement que la semaine de la création forme la base de la semaine de travail. Il n'y a pourtant même pas besoin de connaître l'hébreu pour réaliser cela.

    Quant à votre assertion selon laquelle il faudrait comparer avec les récits babyloniens et égyptiens pour comprendre le genre littéraire de la Genèse, elle flaire l'influence historico-critique, qui n'est ni plus ni moins que de l'athéologie (Eta Linnemann, Historical Criticism of the Bible: Methodology or Ideology?, Kregel Publications, 1990). L'historien créationniste Bill Cooper multiplie les exemples qui prouvent l'antiquité de la Genèse sur les récits babyloniens dans son livre The Authenticity of the Book of Genesis (Creation Science Movement, 2011). A titre d'exemple, on peut se demander pourquoi Genèse 1 parle du soleil et de la lune en se référant au «grand luminaire» (hébreu maor gadol) et au «petit luminaire» (maor qaton) au lieu d'utiliser les termes babyloniens «shemesh» pour le soleil et cananéens «yareah» pour la lune, que l'on retrouve plus tard dans L'Ecriture?

    Finalement, je partage votre avis: une comparaison de la Genèse avec les autres récits du Moyen-Orient est très significative! Je ne peux donc que vous recommander la lecture de la thèse de maîtrise de Nozomi Osanai sur le sujet, à l'adresse suivante:
    http://creation.com/comparative-study-of-gilgamesh-and-genesis-introduction

    Maintenant, comme le stipule Douglas Kelly, professeur de théologie systématique, «le chapitre premier de la Genèse n'est pas conforme aux canons de la poésie hébraïque, avec ses différents types de parallélismes» (La doctrine de la Création et le Dessein Intelligent, Editions La Lumière, 2011, p. 36). De fait, l'approche littérale fut épousée tout au long de l'histoire de l'Eglise et vos théories préférées n'ont vu le jour qu'à l'aube du 19ème siècle. Je l'avais déjà mentionné, mais vous avez choisi l'esquive, comme vous l'avez fait pour mon commentaire sur Jésus et les apôtres.

    Lorsque Jésus, interrogé par les pharisiens à propos du divorce, situe la création de l'homme et de la femme «au commencement de la création» (Marc 10:6), n'enseigne-t-Il pas que la terre est jeune? Et lorsqu'il renvoie le meurtre d'Abel vers «la création du monde» (Luc 11:50-51) n'en fait-Il pas autant? Or, le scénario évolutionniste parle d'un univers âgé de plus de 15 milliards d'années avec l'apparition de l'homme lors des deux derniers millions d'années, très très loin de la création du monde (notez que les nazis partageaient aussi le point de vue évolutionniste, vous êtes en bonne compagnie!). Puissiez-vous donc avoir l'humilité de reconnaître que notre Maître, Le Seigneur Jésus-Christ dit vrai et que vous êtes dans l'erreur, comme le sont vos théologiens conformistes favoris.

    Et si la théorie de l'évolution avec ses longues périodes vous intimide au point de vous empêcher de considérer Genèse 1-11 dans son sens naturel, je veux bien répondre aux «preuves» qui vous effraient tant. Si c'est uniquement la peur du ridicule, je peux vous assurer que l'hypothèse selon laquelle une grenouille se serait progressivement transformée en prince charmant est digne du plus beau des contes de fées.

    Meilleures salutations,
    Emmanuel Nowak

  • Serge Carrel mercredi, 12 mars 2014 07:30

    Monsieur Nowak,
    En tant que modérateur de ce blog, je me permets de relever qu'une de vos remarques est tout ce qu'il y a de plus déplacée. Nous ne nous permettons pas de souligner que votre position figure "en bonne compagnie" avec celle d'islamistes!!! Donc merci de ne pas faire d'amalgames tout ce qu'il y a de plus scandaleux entre la position de vos interlocuteurs et certaines positions politiques!
    Meilleurs messages!
    Serge Carrel
    Journaliste, responsable de lafree.ch

  • Nowak Emmanuel mercredi, 12 mars 2014 16:10

    Cher Monsieur Carrel,

    Message bien reçu! Mais lorsque Jean-Jacques Meylan/Marc Blanc souligne que ma position sur les origines est également épousée par les musulmans, et que ce faisant, je me trouve en bonne compagnie, j'y vois un sarcasme. Il est évident que Meylan/Blanc ne dit pas que je suis en train de devenir musulman.

    J'ai donc également répondu par un sarcasme, même s'il est déplaisant, soulignant que le régime nazi avait également soutenu une position évolutionniste (Jerry Bergman, Hitler and The Nazi Darwinian Worldview, Joshua Press, 2012). De la même manière, je ne suis pas en train de dire que Meylan/Blanc vire néonazi.

    J'ai répondu à un sarcasme par un autre. Le mien est simplement plus dérangeant, mais je ne vois pas pour quelle raison mon interlocuteur pourrait se permettre la remarque citée plus-haut et qu'à l'inverse, il me faudrait m'abstenir d'y répondre.

    Il me semblerait correct d'adresser l'avertissement aux deux parties concernées, non?

    En Christ,
    Emmanuel Nowak

  • Benjamin vendredi, 14 mars 2014 12:37

    Bonjour à tous,

    Si Dieu a tout créé, s'Il est Maître du temps et « hors du temps », pourquoi n'aurait-Il pas pu le faire en 6 jours de 24 heures ? Je ne vois vraiment pas ce qu'il y a d'obscurantiste de croire en cela.

    Et inversement, si Dieu a mis plus de temps pour tout créer, et qu'Il ait voulu le transmettre à l'homme de manière symbolique, je ne vois pas non plus le soucis.

    Dès lors, et sans vouloir jouer le type qui a tout compris, je trouve cette petite « guéguerre » - entre littéraliste et concordiste - sans intérêt. C'est juste un sujet de plus qui divise les chrétiens inutilement.

    Aussi, au lieu de vous démarquer d'Emmanuel (alias l'évangélique qui passait par là), vous auriez dû vous réjouir qu'il puisse au moins donner un autre son de cloche à la télé. L'essentiel étant surtout de montrer que l'évolutionnisme est une croyance au même titre que le créationnisme ; vu qu'en définitive aucune des deux ne se prouve a+b.

    Meilleures messages,

    Benjamin

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