Quoi de neuf pour l'édition 2013 de la conférence de l'AIMG ?
Claire-Lise Cherpillod — Il y a 10 ans, cette conférence a déjà eu lieu à Oron-la-Ville. Ce sera l'occasion pour nous de faire un bilan et de prendre conscience de tout ce qui s'est passé entre temps.
Faut-il voir dans ce retour à Oron-la-Ville, après plusieurs méga-rencontres à Malley, une perte de vitalité de l'AIMG ?
Non ! Mais nous nous sommes remis en question par rapport à nos objectifs. Nous avons beaucoup étendu nos buts, alors que la vision de l'AIMG, c'est l'annonce de l'Evangile et la prière pour les malades. En remettant l'accent sur la vision première de notre association, nous avons réduit la taille de la conférence et nous multiplions le nombre d'endroits où se déroulent des soirées « Miracles et guérisons ».
Actuellement combien y a-t-il d'endroits où l'AIMG développe une dynamique de prière pour les malades ?
Quatre endroits en Suisse romande : Delémont, Oron-la-Ville, Sion et St-Aubin, et quatre endroits en France : à Lyon, Annecy, Avignon et Montpellier. Cet été, nous envisageons de commencer des rencontres à Agens.
Voilà 10 ans que l'AIMG existe, quel bilan tirez-vous de ce développement ?
Ce que l'on peut constater à partir du bureau, c'est que la pratique de la prière pour les malades se développe dans de plus en plus d'endroits. Il y a une prise de conscience que ce n'est pas réservé uniquement à certains ministères, mais que c'est pour tout un chacun. L'AIMG a donc donné une impulsion pour le développement de cette pratique dans le corps de Christ.
Dans chacun des endroits où vous développez cette dynamique, cela se passe-t-il en lien des Eglises locales ?
Oui, localement nous travaillons avec des communautés catholiques, réformées et évangéliques. Cela se fait dans l'unité.
Est-ce que cette dynamique œcuménique se développe facilement ?
Oui, dans le sens où nous avons toujours travaillé dans le respect des Eglises et des communautés. Il y a une faim et une soif dans le milieu catholique où un réveil est en train de se passer et où il y a énormément de personnes qui ont soif de connaître davantage l'Evangile. Ces deux dernières années, cela se répand beaucoup plus vite en milieu catholique qu'en milieu évangélique.
Ces célébrations communes avec les catholiques ne posent-elles pas parfois des difficultés ?
Non pas vraiment. Il y a une convention entre nous. Notre objectif est de travailler dans le respect et l'unité. Nous travaillons avec des catholiques et des réformés qui sont nés de nouveau et qui ont une ouverture charismatique. Ce qui est au coeur de nos activités, c'est l'annonce de l'Evangile, la prière pour les malades et le baptême du Saint-Esprit. Et sur ces sujets nous sommes d'accord.
Propos recueillis par Serge Carrel
Plus d'infos sur les rencontres organisées par l'AIMG du 6 au 11 mai à Oron-la-Ville.