Le sujet des relations sexuelles déviantes traverse les Ecritures, de la Genèse à l’Apocalypse. En voici quelques exemples.
Dans les évangiles, nous voyons souvent Jésus manger et partager avec des gens de mauvaise vie, des personnes connues pour avoir une vie considérée comme dépravée, loin de toute norme morale communément admise. Cependant ces personnes ont une oreille attentive au message de Jésus. Leur démarche inspire Jésus. Il répond à ceux qui se questionnent par trois paraboles : celle de la brebis égarée, celle de la drachme perdue et celle du fils prodigue (Luc 15).
De son côté, l’apôtre Paul exhorte : « Ne vous égarez pas, ce ne sont pas ceux qui se livrent à l’inconduite sexuelle, l’idolâtrie, à l’adultère, les hommes qui couchent avec des hommes qui hériteront du Royaume de D.ieu » (1 Corinthiens 6. 9-10).
Dans l’évangile de Jean au chapitre 8, une femme adultère est amenée vers Jésus. Selon la Loi de l’Eternel transmise à Moïse, l’homme et la femme méritent le châtiment de la lapidation. Jésus pose une question. Voyant qu’il n’y a plus personne pour y répondre, Jésus dit à la femme : « Où sont tes accusateurs ? » Suite à la réponse de la femme, il réplique : « Je ne te condamne pas non plus, MAIS va et ne pèche plus ! »
Dans tout le débat sur le dossier publié par le magazine Réformés de février, il importe de se rappeler de cet avertissement de Jésus : « Prenons garde que personne ne nous séduise, car des faux enseignements s’élèveront et séduiront beaucoup de gens. Et en raison des progrès du mal, l’amour d’un grand nombre de personnes (qui ont la foi) se refroidira. Mais celui qui tiendra bon jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24. 11-13).
Pascal Vidoudez, membre de l’Eglise évangélique de Lavigny (FREE)