Dans cette vidéo de 2 minutes 50 postée sur les réseaux sociaux (Le visage de Béatrice Stockly à partir de 1’33. A partir de 2’10, Béatrice Stockly parle de sa situation en date du 17 mai 2016.), Béatrice Stockly donne la date du 17 mai 2016. Voilée, elle s’exprime en français d’une voix à peine perceptible et déclare s’appeler Béatrice Stockly. Elle précise être en bonne santé mais souffrir de la chaleur.
AQMI avait revendiqué fin janvier dans une première vidéo l'enlèvement le 7 janvier de cette Bâloise dans le nord-ouest du Mali et avait réclamé pour la relâcher la libération de détenus djihadistes. La Suisse a exigé sa libération « sans conditions ». Le Centre de gestion des crises (KMZ) du Département fédéral des affaires étrangères a constitué une task force immédiatement après avoir été informé de l’enlèvement de Béatrice Stockly. Le DFAE collabore avec l’Office fédéral de la police (fedpol) et le Service de renseignement de la Confédération pour parvenir à la libération de la ressortissante suisse saine et sauve.
Des djihadistes avaient fait irruption à Tombouctou dans son domicile dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 janvier.
Deuxième enlèvement
La quadragénaire avait déjà été enlevée une dizaine de jours par des djihadistes en 2012. Chrétienne engagée, cette femme était un véritable électron libre, selon le pasteur évangélique malien Bouya Yattara. Elle ne fréquentait aucune Eglise ni mission, mais disait « avoir un ministère et voulait annoncer l’Evangile aux gens qu’elle rencontrait. »
Gabrielle Desarzens
Voir la vidéo. (Le visage de Béatrice Stockly à partir de 1’33. A partir de 2’10, Béatrice Stockly parle de sa situation en date du 17 mai 2016.)