Béatrice Stockly en vie mais toujours détenue par AQMI

vendredi 17 juin 2016

Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a diffusé jeudi 16 juin une courte vidéo de la Suissesse Béatrice Stockly, indique le centre américain de surveillance de sites djihadistes. Elle y dit être aux mains d’AQMI depuis 130 jours avant de remercier sa famille et le gouvernement suisse pour leurs efforts afin de tenter de la faire libérer.

Dans cette vidéo de 2 minutes 50 postée sur les réseaux sociaux (Le visage de Béatrice Stockly à partir de 1’33. A partir de 2’10, Béatrice Stockly parle de sa situation en date du 17 mai 2016.), Béatrice Stockly donne la date du 17 mai 2016. Voilée, elle s’exprime en français d’une voix à peine perceptible et déclare s’appeler Béatrice Stockly. Elle précise être en bonne santé mais souffrir de la chaleur.

AQMI avait revendiqué fin janvier dans une première vidéo l'enlèvement le 7 janvier de cette Bâloise dans le nord-ouest du Mali et avait réclamé pour la relâcher la libération de détenus djihadistes. La Suisse a exigé sa libération « sans conditions ». Le Centre de gestion des crises (KMZ) du Département fédéral des affaires étrangères a constitué une task force immédiatement après avoir été informé de l’enlèvement de Béatrice Stockly. Le DFAE collabore avec l’Office fédéral de la police (fedpol) et le Service de renseignement de la Confédération pour parvenir à la libération de la ressortissante suisse saine et sauve.

Des djihadistes avaient fait irruption à Tombouctou dans son domicile dans la nuit du jeudi 7 au vendredi 8 janvier.

Deuxième enlèvement

La quadragénaire avait déjà été enlevée une dizaine de jours par des djihadistes en 2012. Chrétienne engagée, cette femme était un véritable électron libre, selon le pasteur évangélique malien Bouya Yattara. Elle ne fréquentait aucune Eglise ni mission, mais disait « avoir un ministère et voulait annoncer l’Evangile aux gens qu’elle rencontrait. »

Gabrielle Desarzens

Voir la vidéo. (Le visage de Béatrice Stockly à partir de 1’33. A partir de 2’10, Béatrice Stockly parle de sa situation en date du 17 mai 2016.)

Publicité

Twitter - Actu évangélique

Journal Vivre

Opinion

Opinion

Agenda

Événements suivants

myfreelife.ch

  • « J’ai été un bébé volé du Sri Lanka »

    Ven 03 novembre 2023

    Il y a quelques années, un trafic d’enfants proposés à l’adoption à des couples suisses secouait l’actualité. Sélina Imhoff, 38 ans, pasteure dans l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin, en a été victime. Elle témoigne avoir appris à accepter et à avancer, avec ses fissures, par la foi. Et se sentir proche du Christ né, comme elle, dans des conditions indignes. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Pour les Terraz et les Félix, des choix porteurs de vie

    Ven 22 septembre 2023

    Abandonner la voiture et emménager dans une coopérative d’habitation ?... Deux couples de l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin ont fait ces choix qu’ils estiment porteurs de vie. « Le rythme plus lent du vélo a vraiment du sens pour moi », témoigne Thiéry Terraz, qui travaille pour l’antenne genevoise de Jeunesse en mission. « Je trouve dans le partage avec mes voisins ce que je veux vivre dans ma foi », lui fait écho Lorraine Félix, enseignante. Rencontres croisées. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Vivian, une flamme d’espoir à Arusha

    Jeu 15 juin 2023

    Vivian symbolise l’espoir pour tous ceux que la vie malmène. Aujourd’hui, cette trentenaire tanzanienne collabore comme assistante de direction au siège de Compassion à Arusha, en Tanzanie. Mais son parcours de vie avait bien mal débuté… Nous avons rencontré Vivian au bureau suisse de l’ONG à Yverdon, lors de sa visite en mars dernier. Témoignage.

  • Une expérience tchadienne « qui ouvre les yeux »

    Ven 20 janvier 2023

    Elle a 19 ans, étudie la psychologie à l’Université de Lausanne, et vient de faire un mois de bénévolat auprès de jeunes de la rue à N’Djaména. Tamara Furter, de l’Eglise évangélique La Chapelle (FREE) au Brassus, a découvert que l’on peut être fort et joyeux dans la précarité.

eglisesfree.ch

eglise-numerique.org

point-theo.com

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !