Praz-Soleil : des perspectives réjouissantes pour Château-d’Oex

mercredi 28 septembre 2016

A Château-d’Oex, les activités de la Fondation Praz-Soleil connaissent un développement réjouissant. La construction du nouvel EMS devrait débuter début 2017 et l’acquisition de terrains supplémentaires ouvre de nouvelles perspectives pour l’avenir de cette œuvre sociale proche de la FREE.

« Il faut être un peu marathonien pour faire avancer ce projet ! » Philippe Randin est assis avec Didier Morier dans un portacabine qui jouxte la Maison d’accueil Praz-Soleil à Château-d’Oex, une des œuvres sociales de la FREE. Sur les longs murs, d’un côté un immense plan des constructions du futur Pôle santé du Pays d’Enhaut, de l’autre une grande photo couleur du projet de futur EMS de 50 lits de la fondation Praz-Soleil, avec des bâtiments dans les teintes brunes.

Février 2017 : début des travaux autour du nouvel EMS

Membre du conseil de fondation de Praz-Soleil et président de la Commission de construction du Pôle santé, Philippe Randin commente. Il y a tout d’abord le retard qu’a pris le projet du côté de l’Association de l’hôpital. « Mais cela ne devrait pas entraver l’avancée des travaux du projet de l’EMS de Praz-Soleil », rassure celui qui est aussi député au Grand Conseil vaudois. Didier Morier, membre lui aussi du conseil de fondation de Praz-Soeil et responsable d’une agence immobilière locale, explique que le conseil communal de Château-d’Oex a accepté en date du 23 juin de vendre deux parcelles à la fondation Praz-Soleil : le terrain à disposition devrait ainsi quasi tripler sur la parcelle de l’Etambeau. De quoi construire l’EMS qui appartiendra en propre à la fondation et les appartements protégés prévus : onze dans un premier bâtiment et 13 dans un second qui pourrait être construit à partir de 2019. « Si tout va bien avec le Conseil communal au sujet de la mise à l’enquête et du plan partiel d’affectation, et s’il n’y a pas d’oppositions des voisins, la construction pourrait commencer pour l’EMS de Praz-Soleil en février ou mars 2017. Et se terminer au deuxième trimestre 2019 », continue Philippe Randin.

Les raisons du retard

Le projet a pris du retard pour deux raisons en tout cas. Tout d’abord, l’Association de l’hôpital a dû faire face à quelques soucis structurels et financiers. De plus, ses responsables ont dû « parcourir » le même chemin que le conseil de fondation de Praz-Soleil voilà trois ans : faut-il rénover le bâtiment de l’hôpital et le mettre aux normes, ou purement et simplement le détruire et construire du neuf ? Après avoir pesé le pour et le contre, l’Association de l’hôpital est parvenue aux mêmes conclusions que Praz-Soleil : il est meilleur marché de construire du neuf !

Pour mener à bien ces projets de construction, la Fondation Praz-Soleil devra investir 18 millions de francs dont plus de 15 millions sont garantis par l’Etat de Vaud, via un financement par lit d’EMS construit. « De son côté, la Fondation Praz-Soleil devra trouver 2,4 millions de francs pour financer ce projet, ajoute Philippe Randin, par des emprunts ou par des dons. »

Un souffle nouveau dans la fondation

Les perspectives n’ont-elles pas changé depuis l’été 2015, date à laquelle la Fondation Praz-Soleil semblait concéder que son « navire amiral » serait à l’avenir Béthel à Blonay et plus Praz-Soleil à Château-d’Oex ? Les deux membres du conseil de fondation acquiescent. L’acquisition de terrains supplémentaires ouvre des perspectives d’avenir. « Nous ne sommes plus dans une dynamique de recul à Château-d’Oex », souligne Philippe Randin. Et à Didier Morier de compléter : « C’est l’occasion de rappeler que l’ouverture d’autres antennes de la fondation en Suisse romande est aussi possible. Nous avons l’impression de répondre avec ces bâtiments et ces lieux de prise en charge à des demandes concrètes de l’Etat et de la société, qui correspondent à notre mandat : prendre soin des personnes fragilisées ou âgées de chez nous ! »

Serge Carrel

  • Encadré 1:

    En bref

    Jacques Guignard, le directeur ad intérim de la Maison d’accueil Praz-Soleil, a obtenu son diplôme fédéral de gestion hospitalière.

    Olivier Cretegny, l’ancien aumônier de la Maison d’accueil, rejoint le conseil de la fondation Praz-Soleil.

Serge Carrel

Serge Carrel est au bénéfice d’une formation double: théologique et journalistique. Après dix ans de pastorat en France et en Suisse romande, il a travaillé huit ans comme journaliste aux émissions religieuses de la RTS. Aujourd’hui formateur d’adultes et journaliste en lien avec la Fédération romande d’Eglises évangéliques (FREE), il essaie de tirer le meilleur parti de ce double ancrage. Que ce soit dans le cadre du FREE COLLEGE, de lafree.ch, de Vivre ou de la fenêtre chrétienne de MaxTV.

Formation reçue

Master en théologie (UNIL, 1986)
Centre romand de formation des journalistes (RP, 1996)

Publicité

Journal Vivre

Opinion

Opinion

Agenda

Événements suivants

myfreelife.ch

  • Pour les Terraz et les Félix, des choix porteurs de vie

    Ven 22 septembre 2023

    Abandonner la voiture et emménager dans une coopérative d’habitation ?... Deux couples de l’Eglise évangélique (FREE) de Meyrin ont fait ces choix qu’ils estiment porteurs de vie. « Le rythme plus lent du vélo a vraiment du sens pour moi », témoigne Thiéry Terraz, qui travaille pour l’antenne genevoise de Jeunesse en mission. « Je trouve dans le partage avec mes voisins ce que je veux vivre dans ma foi », lui fait écho Lorraine Félix, enseignante. Rencontres croisées. [Cet article a d'abord été publié dans Vivre (www.vivre.ch), le journal de la Fédération romande d'Eglises évangéliques.]

  • Vivian, une flamme d’espoir à Arusha

    Jeu 15 juin 2023

    Vivian symbolise l’espoir pour tous ceux que la vie malmène. Aujourd’hui, cette trentenaire tanzanienne collabore comme assistante de direction au siège de Compassion à Arusha, en Tanzanie. Mais son parcours de vie avait bien mal débuté… Nous avons rencontré Vivian au bureau suisse de l’ONG à Yverdon, lors de sa visite en mars dernier. Témoignage.

  • Une expérience tchadienne « qui ouvre les yeux »

    Ven 20 janvier 2023

    Elle a 19 ans, étudie la psychologie à l’Université de Lausanne, et vient de faire un mois de bénévolat auprès de jeunes de la rue à N’Djaména. Tamara Furter, de l’Eglise évangélique La Chapelle (FREE) au Brassus, a découvert que l’on peut être fort et joyeux dans la précarité.

  • « Oui, la relève de l’Eglise passe par les femmes »

    Ven 16 septembre 2022

    Nel Berner, 52 ans, est dans la dernière ligne droite de ses études en théologie à la HET-PRO. Pour elle, la Bible est favorable au ministère féminin. Et les communautés doivent reconnaître avoir besoin tant d’hommes que de femmes à leur tête.

eglisesfree.ch

eglise-numerique.org

point-theo.com

Suivez-nous sur les réseaux sociaux !