A discuter avec lui de la période de l’Avent à bâtons rompus, Alexis Bourgeois relève affectionner un verset en particulier : quand Jésus propose à celles et ceux qui l’entourent de chercher d’abord le royaume de Dieu et sa justice (Matthieu 6 :33). C’est dans cet esprit qu’il chemine vers Noël, « qui n’a rien d’un nouveau black Friday ! », souligne-t-il.
Que représente pour vous cette période de l’Avent ?
- Elle représente la venue d’un roi avec une magnifique espérance de justice et de paix. Et il y a de la joie dans cette attente. Les protagonistes de l’Ancien Testament attendaient la venue du Messie ? Aujourd’hui, on attend la venue de ce qu’on appelle le royaume de Dieu. Et chaque année marque une étape dans cette avancée : c’est très réjouissant.
Ce qui me surprend par contre, c’est tout ce qu’on fait de Noël. On est sorti de sa signification et le piéton lambda ne sait plus trop ce qu’il fête.
Qu’est-ce qui vous motive à StopPauvreté ?
- J’y travaille depuis mai dernier. Je réalise qu’en tant que chrétien, on a un rôle à jouer dans le soin porté à son prochain et à la création. Mon prochain est aussi le démuni du Sud de la planète que le dérèglement climatique impacte en premier. Cela me parle alors de ma responsabilité, de mes habitudes dans l’utilisation excessive de plastiques par exemple et cela m’accompagne dans mon cheminement vers Noël : j’ai envie, sans culpabiliser, d’avoir l’attitude la plus conséquente possible.
Quels sont vos prochains défis ?
- Entre autres le développement de l’Eglise verte, une notion qui a pris du sens pour moi. Je comprends que Dieu demande aux êtres humains d’endosser un rôle d’intendance de la création. Et je pense que l’Eglise, soit l’ensemble des chrétiens, a là un rôle clé à jouer dans cette bonne gestion de la nature.
Alexis Bourgeois, 29 ans, marié et papa de deux jeunes enfants, est membre de l’Action biblique à Meinier (GE).
Propos recueillis par Gabrielle Desarzens